Un jour j’aurai une cabane et je t’inviterai.

On se lira des poèmes et on rira comme des enfants.

Morgane Lmb
HO.FE.MMES
4 min readDec 18, 2017

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Parfois, comme ça, tout s’enclenche. Après une discussion, une rencontre, un événement ou même un livre.
Vous savez, quand ça fait clique. Quand vous avez trouvé l’interrupteur.
Tout s’allume.
Vous avez envie de courir, de le crier à tout le monde. Comme un gosse.
Pas de retour en arrière possible.

Serait-ce un luxe de prendre du temps pour soi lorsque l’on constate notre inertie face à l’ampleur des catastrophes humaines, sociales et environnementales ?

« Au Moyen Âge, nous vivons dans un monde régi par le bien et le mal, tels que le définissaient l’Église. À la Renaissance, nous avons brisé nos chaines. Nous devinions que notre situation dans le monde était un peu plus complexe que ce que nous racontaient les religieux, et nous avons voulu tout savoir.
Nous avons demandé une réponse à la science, mais elle n’a pas su nous la fournir aussi vite que nous l’espérions. Il a bien fallu s’adapter, et notre quête s’est provisoirement transformée en une quête matérielle qui a eu pour effet de séculariser le réel et d’extraire le mystère du monde. Nous voyons maintenant le sens de cette préoccupation.

Nous comprenons maintenant que la véritable raison pour laquelle nous avons passé cinq siècles à créer des supports matériels à la vie humaine, c’était de préparer la scène pour autre chose, un mode de vie qui restaure le mystère de l’existence. C’est l’information dont nous prenons connaissance aujourd’hui : l’homme est sur cette planète pour évoluer consciemment.

L’enjeu aujourd’hui est tel que si nous apprenons à évoluer et à suivre le bon cheminement, vérité par vérité, notre culture va se transformer d’une manière prévisible.

Une fois que nous aurons atteint la masse décisive, l’humanité passera par une période d’immense introspection. Nous saisirons à quel point le monde naturel est rempli de beauté. Nous verrons que les rivières, les arbres et les montagnes sont des temples de puissance qu’il faut regarder avec crainte et révérence.

Nous exigerons un terme à toute activité économique qui menace ces trésors. Les personnes les plus concernées trouveront des solutions à la pollution parce qu’elles en auront l’intuition.

Cela fait partie de la première grande transformation, qui sera un énorme transfert d’individus d’une activité vers une autre. Chacun recevra peu à peu des intuitions claires de ce qu’il est, et ce qu’il doit faire. Beaucoup découvriront alors qu’ils ne font pas le métier qui leur convient, qu’ils doivent changer pour continuer leur évolution. Beaucoup de personnes changeront de métier à plusieurs reprises pendant leur vie.

Le changement culturel suivant consiste en une automatisation de la production des biens. Pour ceux qui mettent en oeuvre l’automatisation, les techniciens, cela sera d’abord vécu comme le souci des instances dirigeantes de rendre la production plus économique. À mesure cependant que leur vision s’éclaircira, ils comprendront l’automatisation libère chacun de nous afin qu’il puisse poursuivre dans sa propre voie.

Tous les autres, pendant ce temps, suivront leurs intuitions à l’intérieur de l’activité qu’ils auront choisie, souhaitant encore plus de temps libre. Nous nous apercevrons que la vérité que nous avons à proclamer, et les choses que nous avons à faire sont trop rares pour s’exprimer à travers une activité professionnelle classique. Nous découvrirons donc un moyen de travailler moins, afin de poursuivre notre vérité.

Il faudra deux ou trois personnes pour occuper ce qui était un seul emploi à plein temps. Cette tendance facilitera les choses pour ceux que l’automatisation aura déplacés; ils trouveront des activités à temps partagé.

L’argent ? Si nous prenons l’habitude de faire des dons, nous recevrons toujours plus que ce que nous pourrions donner. Il est primordial de donner à ceux qui nous ont fait découvrir des vérités sur nous mêmes ainsi qu’à ceux qui font irruption dans notre vie pour nous apporter les réponses que nous cherchons. Plus il y aura de gens engagés dans cette économie dites spirituelle, plus nous entrerons dans la culture du nouveau millénaire.

Si nous n’avons toujours pas réussi à sauver l’environnement, à démocratiser la planète, ni à nourrir les pauvres c’est parce que pendant trop longtemps nous avons eu peur de manquer, et nous avons voulu dominer, avant de donner aux autres.

Nous ne vivons plus pour édifier des empires personnels, mais pour évoluer. Si nous sommes fidèles à notre intuition, nous ne prendrons pas plus que ce qu’il nous faut. Nous comprendrons alors que les zones naturelles de la terre doivent être nourries et protégées en raison des sources incroyables de force et d’énergie qu’elles constituent. »

- James Redfield, “La Prophétie des Andes”

HO.FE.MMES
Histoires du genre humain.

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