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La première vague artificielle écologique Okahina Wave

OKAHINA WAVE est la première vague de surf écologique, transportable et configurable. Cette innovation Green Tech permet aux villes, stations de montagne et resorts de créer de nouveaux spots de loisirs sportifs, sources de retombées économiques et touristiques. Elle a été créée et pensée par le passionné de sport de glisse, Laurent Héquily.

Ce nouveau concept possède de nombreux avantages. Tout d’abord en termes de plaisir, car elle propose une qualité de vague exceptionnelle, capable de satisfaire tous les surfeurs, des débutants aux plus chevronnés. Sa forme de vague est adaptée aux différents sports de glisse : surf, bodyboard, wakesurf… De plus, elle propose une réponse aux spots de surf saturés en offrant la possibilité de pratiquer régulièrement, au moment souhaité, de jour comme de nuit. Par exemple, sur un spot comme Lacanau en Gironde on estime que les conditions pour surfer sont réunies seulement 120 jours par an, soit un tiers de l’année ce qui est peu. Elle est donc une intégration esthétique et naturelle qui apporte aux plans d’eau des villes une énergie apaisante, ainsi qu’un nouveau lieu de vie et de rencontre.

Ensuite les enjeux économiques de cette innovation sont nombreux. En effet, c’est une vague modulable qui s’adapte aux plans d’eau naturels ou artificiels existants, sans bassin en béton ni système de filtration d’eau. C’est une structure plus légère, différente de tous les autres procédés de vagues artificielles existants et qui demande un investissement bien moins important. Sa fréquence de vague est élevée (toutes les 15s), ce qui démultiplie la capacité d’accueil des pratiquants et génère une rentabilité plus rapide. Enfin, son fonctionnement est économe en énergie. Elle est donc l’opportunité pour les territoires, même situés loin des spots de glisse naturels, de bénéficier de retombées économiques issues du Surf. Le tourisme du surf est une industrie de plusieurs milliards d’euros qui ne cesse de se développer. Le surf rapporte entre 18 et 22 millions de dollars par année et par spot. Des chercheurs à l’université de Oxford ont démontré qu’un spot de surf réputé pour ses vagues provoque un développement économique plus important. Selon l’Eurosima, en France, le nombre de surfeurs a doublé entre 2012 et 2016 passant de 300 000 à 680 000.

Et en 2020 il devient sport olympique, ce qui devrait engendrer un nouvel engouement.

Quelques chiffres : Le fondateur prévoit 288 surfeurs par heure, en capacité maximale. Ils paieraient 1 heure de pratique 30 euros pour 10 vagues. S’ils travaillent 8 mois par an (il faut le repos des équipes et la remise en état du site), avec un taux de remplissage de 30%, ils atteignent un chiffre d’affaires estimé à 5 millions d’euros par an. Avec 25 emplois à temps plein, le bénéfice serait de 1,6 millions d’euros par an, pour une grande installation.

De plus, son enjeu le plus important est le respect de l’environnement. En effet, Okahina wave est éco-conçue de manière à réduire son empreinte écologique, en étant démontable par exemple. C’est une insertion naturelle dans l’environnement, sans béton ni impact durable du paysage. Sa structure est entièrement démontable et son fonctionnement économe en énergie ne nécessite aucun système de filtration. Elle contribue également à l’amélioration des milieux naturels dégradés en participant au maintien de la biodiversité aquatique et au bon fonctionnement de ces écosystèmes. Son système d’atoll flottant dont l’effet de brassage oxygène l’eau, limite le réchauffement des lacs et permet de récupérer les déchets flottants. Enfin, la mise en place de nurseries à poissons intégrées dans la structure enrichit le biotope aquatique.

Enfin, sa simplicité d’installation et de fonctionnement sont intéressants et efficaces. Cette vague polyvalente s’installe aussi bien en milieu marin que sur les lacs, les rivières ou les plans d’eau urbains créés à partir d’anciennes carrières. Son installation et son démontage se fait en quelques semaines, avec des possibilités de déplacement facilitées. C’est un fonctionnement naturel et une structure modulable qui s’adapte à la taille des plans d’eau déjà existants en zones urbaines, ou des installations portuaires, des lacs, des stations de ski…

Cependant, malgré tous ces points positifs, elle connaît quelques limites. En effet, premièrement, cette innovation ne remplacera jamais l’océan car on ne peut pas rivaliser avec sa force, sa beauté son intemporalité et surtout sa gratuité. De plus, cela forme des surfeurs de « piscine » en eau plate qui n’ont pas conscience des risques de l’océan (courants baïnes). Car surfer à l’océan est très différent et plus dangereux. Enfin, ce concept a un coût très élevé puisque son prix est estimé à 3,2 millions d’euros.

Pour conclure, nous voyons bien que malgré quelques limites à cette innovation, les avantages dominent. De nombreux pays du monde sont très intéressés par ce concept notamment la Réunion où le monde du surf souffre d’une crise sans fin liée aux requins. Nous attendons donc avec impatience Okahina Wave à Bordeaux !

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