Une souffrance pour notre plaisir…
C’est aujourd’hui un sujet omniprésent autant sur les réseaux sociaux que dans les rues (manifestations, pétitions…). Les abattoirs sont de plus en plus détestés par la population, notamment pour leur façon cruelle d’abattre les bêtes. Certaines associations comme l’Association L214 (https://www.l214.com/pourquoi-L214) militent contre les pratiques illégales dans les abattoirs et les façons d’élever les animaux condamnés à finir dans nos assiettes.
L’association L214 est une association pour la défense animale principalement dans les abattoirs et les élevages. Elle fait des campagnes en s’appuyant sur des témoignages de professionnels qu’elle a obtenu lors d’enquêtes, des publicités et affiches de sensibilisation… Le but de cette association est avant tout de protéger et respecter l’animal et de lui éviter toute souffrance possible. L214 s’oppose à toutes ces pratiques ayant pour finalité la mort de l’animal ou sa souffrance.
Les campagnes de l’association sont principalement de montrer aux consommateurs la réalité qui se cache dans les abattoirs, d’informer et essayer d’installer le véganisme en douceur dans les pratiques nutritives de la population.
Que ce soit pour le foie gras, la viande ou les oeufs, L214 se donne à fond pour supprimer ces pratiques. Sur son site internet, l’association écrit des articles informant le lecteur de la réalité : “En France, la majorité des canards sont enfermés dans des cages de batterie collectives où leur espace est si réduit qu’ils ne peuvent étendre les ailes sans se gêner les uns les autres.” (https://stop-foie-gras.com/gavage) ce lien est la page du site de l’association sur le gavage des oies pour faire du foie gras.
Concernant les vaches, ces dernières sont séparées dès la naissance de leur mère, et sont “forcées” de produire une quantité phénoménale de lait, ce qui les épuise énormément. Les veaux sont élevés en batterie, nourris d’aliments composés ou de laits en poudre (pour les veaux) et d’autres produits néfastes, tout cela pour rendre leur viande soit plus tendre, plus claire, pour répondre aux habitudes des consommateurs. Ils sont abattus à leurs 2 ans pour leur viande (pour les veaux femelles), les mâles seront engraissés et également abattus.
Les poules pondeuses sont élevées en cage et en batterie, ce qui est une des pires formes d’élevage. Grâce à ses campagnes de sensibilisation, l’association L214 a réussi a obtenir la suppression des oeufs de poules élevées en cage de plusieurs grands distributeurs comme Novotel, Monoprix. Elle a également obtenu, fin 2016, l’engagement de certains distributeurs et entreprises à abandonner ces oeufs de poules élevés en cage et en batterie comme Leclerc, Carrefour ou encore Intermarché. La Brioche Dorée, Flunch, Brioche Pasquier… s’y sont aussi engagé.
Il faut que la population se rende compte que toute la souffrance de l’animal dans les abattoirs et élevages se fait en tout premier lieu pour le plaisir de l’humain. L’humain est égoïste, car il pense que l’animal ne souffre pas, ne ressent rien, n’a pas d’émotions. Or, on retrouvera bien plus ces critères chez l’animal que chez l’être humain. On ne peut forcer qui que ce soit à devenir vegan, mais si l’homme ne respecte pas l’animal (même lors de son abattage) et ne limite pas sa souffrance, alors l’homme ne peut donc pas respecter sa propre “espèce”.
