Végan : arrêtons de tuer les mots !

Paul Meline
Idées,  Initiatives & Création - Paris
5 min readApr 20, 2019

La tendance 2019 :

A l’heure actuelle, on assiste à un boom du marché Végan : de nombreuses entreprises veulent s’emparer des produits végans.

Ce qui fait grimper énormément le véganisme, c’est cette prise de conscience de tous les consommateurs sur l’élevage et son empreinte écologique (réchauffement climatique), les méthodes d’abatages, et la manière de nourrir les animaux. De plus, nous savons que manger sainement est l’une des grandes tendances de cette année 2019.

Prise de conscience ou mode éphémère ?

Voici quelques chiffres pour vous montrer l’ampleur de ce marché :

- Les produits végétariens et végans vendus en 2018 ont généré un chiffre d’affaires en hausse de 24 %, soit 380 millions d’euros de plus que l’année précédente.

- Le marché mondial des produits végétariens ou végans (les simili viandes, protéines végétales) devraient atteindre 4,6 milliards d’euros en 2020.

Pour la petite histoire : au départ, le véganisme est apparu pour honorer la cuisine végétale. Mais, aujourd’hui on aperçoit des évolutions au niveau des aliments ou de la nourriture de tous les jours, comme par exemple avec DANONE qui s’est lancé dans des yaourts sans lait animal. Mais jusqu’où va donc nous mener le véganisme ?

Le véganisme atteint tout le monde : même les animaux !

Comme nous avons pu le voir, la mode du véganisme prend de l’ampleur sur modes de consommation des humains, mais qu’en est-il pour les animaux ?

Certaines personnes végans sont prêtes à faire adopter un régime alimentaire végan à leurs animaux de compagnie soi-disant pour les biens fait de ce dernier. Cela permettrait un allongement de leur vie et une bonne santé.

Cependant, nombreux sont les exemples d’animaux qui ont été nourris qu’avec des aliments sans protéine animal et qui ont vécu au-delà de leur moyenne de vie espérée.

Qu’en pensent les vétérinaires ?

Les vétérinaires conseillent le régime sans viande exclusivement aux animaux ayant des problèmes digestifs. Par ailleurs, aujourd’hui on ignore totalement quels sont les avantages et les inconvénients de donner des produits sans viande à ses animaux.

Le comportement des consommateurs

Aujourd’hui, la tendance du véganisme influence énormément les modes de consommations des personnes qui deviennent de plus en plus flexitariens.

Même si la communauté végan ne représente encore qu’une petite partie de la population, celle-ci est très active, aussi bien sur le web, notamment sur les réseaux sociaux où ils échangent leurs conseils et défendent leur cause, que dans la vraie vie. Leurs discours fait d’ailleurs d’ores et déjà évoluer l’opinion des Français sur l’alimentation, les cosmétiques et la mode. On distingue quatre types d’acheteur sur ce marché du végan :

- Les « Family quality seekers » : ce sont des familles aisées qui vivent en province et qui voient leurs consommations de viande diminuer de plus en plus.

- Les « Healthy elders » : ce sont les personnes âgées de plus de 55 ans qui sont habituées à manger des produits veggies.

- Les « Young Veggie Oriented » : les jeunes couples qui sont prêts à sacrifier de l’argent et du temps pour prendre des produits veggies, voir végans.

  • Les « Veggie engaged » : Jeunes, célibataires et également parisiens, qui achètent quasiment que des produits d’origine non animal.

Prendre de l’ampleur : les fastfoods s’y mettent aussi

Avec cette tendance du véganisme, la réussite du géant Nestlé pour le lancement de son burger végan en Europe et aux Etats-Unis, et après avoir vu la forte augmentation de vente de viande végétale (+ 12% en un an), Burger King a voulu se lancer dans ce marché en plein essor en commercialisant un hamburger végan. Conçu en partenariat avec la start-up Impossible Foods, ce nouveau sandwich reprend les bases du « whopper » en y ajoutant une viande végétalecomposée de protéines de soja et de pomme de terre, d’huile de coco et de tournesol, et d’hème.

Pour l’instant ce n’est qu’une période de test et Burger King commercialise ce burger qu’aux États-Unis. Il existait déjà un hamburger végétarien mais celui-ci n’avait pas eu le succès escompté.

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