Dans quelle mesure les sources de trafic sont-elles précises dans Google Analytics ?
Ça y est. Vous l’avez fait. Vous avez installé Google Analytics 4. Fini les menaces d’effacement de vos données. Vous êtes maintenant tranquille.
Vous plongez dedans. Vous regardez la page d’accueil, les rapports d’acquisition, d’engagement, etc.
Mais il y a quelque chose qui ne va pas…
Dans vos rapports d’acquisition, vous voyez que beaucoup de vos visites viennent d’un canal tristement célèbre appelé… direct.
Kézako ?
Dans Google Analytics, les canaux les plus courants sont :
- Recherches naturelles
- Recherches sponsorisées
- Display
- Vidéo (payant)
- Réseaux sociaux
- Sites référents
- Accès directs
Ce dernier viendrait de plusieurs sources potentielles :
- Adresses URL — un visiteur a directement tapé l’adresse du site dans la barre d’adresse et/ou de recherche
- Marque-pages
- Documents hors ligne — PDF, PPT, Word, etc.
- Applications de messagerie — Messenger, WhatsApp, etc. — aussi appelé dark social
- Ce qui n’a pas pu être tracé — aussi appelé dark web
Mais alors… comment sait-on quelle visite vient de quelle source ?
Surtout pour les ebooks ou campagnes via emails. Comprendre lesquelles marchent, ou pas, est important.
Il y a alors plusieurs solutions…
#1 UTMs
Pour tout ce qui est emails, documents hors ligne, voire applications de messagerie, on peut utiliser des UTMs.
Ce sont des caractères à ajouter à la fin de son adresse URL. Ils renseignent le nom de la campagne, son canal, sa source exacte, son contenu, etc.
#2 Les cookies prioritaires
Le nœud du problème vient des cookies.
Les outils analytics utilisent beaucoup de cookies tiers avec, parfois, des abus. Les lois ont donc évoluées pour protéger les consommateurs. Les outils évoluent aussi.
Maintenant, la tendance est à utiliser le moins de cookies tiers et le plus de cookies prioritaires que possible.
Les cookies tiers appartiennent à une partie tierce et peuvent être partagés et/ou vendus à beaucoup. Au contraire, les cookies prioritaires sont enregistrés sur un serveur à soi et seulement des données spécifiées sont partagées avec des parties spécifiées.
#3 Pas de cookies, du tout
Les outils analytics explorent encore d’autres options. Comme l’absence totale de cookies.
Il y a plusieurs alternatives à Google Analytics qui n’utilisent pas de cookies et disent qu’elles n’ont donc pas besoin de bannières GDPR.
Je conseille tout de même de toujours prévenir le visiteur si vous enregistrer les données des visites sur votre site avec un lien pour en savoir plus. Ça montre votre volonté de transparence et de respect de vos visiteurs.
#4 Modélisation des données
Finalement, Google Analytics a mis en place des modèles qui analysent les données actuelles et prédisent les données manquantes.
Bref, y a de quoi faire.