Guide de visite mobile : un accès personnalisé à l’information

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Dans un site culturel ou touristique, il suffit d’observer la foule pour se rendre compte qu’il existe autant de comportements que de visiteurs. On peut venir seul, en famille, lors d’une sortie scolaire ou avec ses amis. Les uns s’arrêtent consciencieusement à chaque station du parcours prévue. Les autres papillonnent, sélectionnent les informations en fonction de leurs intérêts. Pour d’autres enfin, c’est l’erreur de casting. Le thème ne les passionne pas, les œuvres présentées ne correspondent pas à leur sensibilité. Et, après leur avoir accordé un regard rapide et indulgent, ils s’en vont.

Des visiteurs peu séduits par l’audioguide

Fourmi, papillon, sauterelle, poisson… À chaque public son comportement et son animal totem. Jusqu’à présent, pour accéder au discours d’un site ou d’une exposition, ces publics ne disposaient que de deux biais : les cartels et l’audioguide. Ni l’un ni l’autre cependant ne s’adaptent à ces différents comportements. L’audioguide, qui plus est, ne remporte pas l’adhésion. Dans la revue Culture et Recherche n°134 consacrée aux publics in situ et en ligne, Catherine Guillou, directrice des publics au Centre Pompidou, dresse le constat suivant : “en dépit d’une très bonne connaissance de l’existence de l’audioguide (84%), le taux de prise reste très faible (2%), sauf lorsqu’il est inclus dans le tarif et fourni d’emblée.”

Ces résultats ne sont ni une nouveauté, ni une surprise. Déjà, l’enquête publiée en 2013 par le Victoria & Albert Museum parvenait aux mêmes conclusions. Les nouveaux publics et en particulier le jeune publicn’utilisent pas, ou très rarement, l’audioguide. 49% des visiteurs interrogés se déclaraient également plus enclins à utiliser leur propre appareil pour accéder aux contenus proposés.

Des publics conquis par les applications “guides de visite”

Les applications “guides de visite” en revanche suscitent une franche adhésion : 89% des visiteurs du Centre Pompidou sont équipés d’un smartphone et donc en mesure de télécharger le guide de visite digital. Parmi ces visiteurs, 79% déclarent avoir l’intention d’installer l’application sur leur mobile ! Toujours selon l’étude menée par Catherine Guillou, il y a encore mieux. Comparée à l’audioguide, l’application est perçue comme plus moderne, interactive, divertissante, utile, complète, instructive et facile à utiliser — oui, tout cela !

Il ne s’agit pas de prôner le tout-numérique. Tous les visiteurs ne sont pas des adeptes de ce type de médiation. C’est aux dispositifs numériques cependant que les nouveaux publics, ceux que doivent encore conquérir les musées et qui seront leurs visiteurs à l’avenir, sont sensibles. Il s’agit donc de concilier les différentes formes de médiation, de la plus traditionnelle à la plus innovante.

Les raisons de l’adhésion : une prise en main instinctive, un outil personnalisable

Cet engouement s’explique par deux raisons. Tout d’abord, les visiteurs sont heureux de retrouver leurs usages numériques dans les sites culturels et touristiques. Lors de la visite, ils ont en main des outils qu’ils maîtrisent et qu’ils ont l’habitude de consulter régulièrement. Deuxièmement, le guide de visite digital propose plusieurs voies d’accès à un même contenu. Ainsi, chaque public trouve l’information de la façon qui lui convient le mieux. Ceux qui veulent suivre soigneusement le parcours selon l’ordre dans lequel il a été conçu se tourneront vers une liste thématique des contenus. Ceux qui, pris de remords, reviennent sur leurs pas, se retrouveront facilement grâce à la géolocalisation intérieure et au plan interactif ou à la reconnaissance d’images.

La géolocalisation intérieure permet de se diriger facilement vers une œuvre ou un service. Ici, au musée Jacquemart-André.

Contrairement à ce que l’on pourrait craindre, ces chemins variés vers une même information ne rendent pas confus l’accès aux contenus. Chacun correspond à un onglet, facilement identifiable par une icône, dans la barre de navigation de l’application. Ainsi, les visiteurs peuvent tester différents moyens de navigation et même en changer au cours de leur visite.

Au musée Jacquemart-André, les visiteurs ont la possibilité d‘accéder aux contenus via un plan ou une liste de POIs.

Conclusion

La clef du succès du guide de visite digital réside bien dans son adaptabilité à des publics variés. L’audioguide rend les visiteurs passifs. Ils n’ont qu’à indiquer un numéro sur le clavier — quand le commentaire ne s’active pas seul, et parfois contre leur volonté, à l’approche d’une balise. L’application au contraire propose un accès sur mesure au parcours et la possibilité de le personnaliser.

C’est pourquoi, chez smArtapps, nous sommes convaincus que les applications peuvent améliorer l’expérience du visiteur et faciliter son accès aux savoirs proposés par les sites culturels et touristiques.

A la Cité de la Céramique de Sèvres, place au coup de cœur ! Les visiteurs ont un aperçu des œuvres iconiques exposées et peuvent accéder directement aux informations les concernant.

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