Structures 3D

#Tech I L’innovation textile en marche #1

La sélection d’innovations textiles d’Interface : bioprothèse en dentelle de Calais, capteurs en fibres optiques souples et lavables, des ballerines imprimées en 3D à partir de fibres plastiques….

Editor I R3iLab
4 min readApr 5, 2017

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#1. Projet Mat(t)isse I La dentelle pour la reconstruction du sein.

Julien Payen, ingénieur textile au sein du pôle UP-tex, a reçu le prix Théophile Legrand pour la conception d’une bioprothèse textile résorbable qui utilise de la dentelle de Calais-Caudry pour accélérer la reconstruction mammaire à la suite d’un cancer du sein.

Soutenu par le pôle UP-tex, la région Hauts-de-France, le CHRU de Lille et le service de chirurgie plastique et la Banque de Tissus du CHRU de Lille, le projet MATI(S)SE exploite la dentelle (en fil résorbable) comme support de croissance de tissus graisseux pour la reconstruction mammaire. Il évite l’implantation d’une prothèse en silicone, dont la durée de vie est en moyenne de 15 ans, pour la remplacer par une injection de graisse autologue. La prothèse en dentelle imprimée en 3D permet le maintien les tissus graisseux en place le temps qu’ils se revascularisent remplissent la prothèse qui se désagrège d’elle-même avec le temps (fil résorbable comme pour les sutures. La start-up porteuse du projet a intégré l’incubateur du pôle Eurasanté.

#2. Adidas adopte la 3D pour ses grandes séries

Le partenariat entre Adidas et la start-up californienne Carbon place la 3D dans une logique de production de masse.

On en a beaucoup parlé, la marque allemande Adidas vient de présenter les Futurecraft 4D, un nouveau modèle de basket dont la semelle est intégralement imprimée en 3D. Grâce au partenariat qu’elle a noué avec la start-up californienne Carbon, la marque de sport ne veut pas se limiter au prototypage ou aux petites séries, mais basculer dans une logique de production dans le cadre de sa stratégie “fast factory”. L’objectif affiché de la marque : commercialiser 100 000 modèles de ce type en 2018.

#3. Capteurs souples lavables en fibres optiques..

la fibre optique polymère a été soumise à la fusion pour la rendre plus souple. Intégrée dans le tissu d’un bonnet, elle a pu être utilisée comme capteur pour mesurer la fréquence cardiaque au nivrau du front.

Des chercheurs de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les matériaux de St-Gall, en Suisse (EMPA), ont développé des fibres optiques plastiques suffisamment souples pour fonctionner comme capteurs intégrés directement dans les matériaux comme le textile. Des applications sont envisagées en médecine ou dans les vêtements de sport.

#4. Des ballerines imprimés en 3D à partir de plastique recyclé

Repérée par le magazine WeDemain, La start-up californienne Rothy a développé des ballerines imprimées en 3D à partir de fibres de bouteilles plastique usagées. Chaque paire est fabriquée en six minutes, et peut être recyclée lorsqu’elle est usée : il suffit de les expédier à PlusFoam, une start-up spécialisée dans le recyclage, qui est notamment partenaire de la marque Patagonia.

Impression 3D : Nouvelle couche ou simple vernis ? Le dernier numéro de l’Observatoire de la Fashion Tech réalisé par La Fabrique propose une réflexion sur cette technologie qui bouleverse les modes de production et explore les liens qu’elle entretient avec la création et les créateurs….

À lire également, le livre blanc de l’Union des I’Industrie Textile sur les textiles intelligents : sport, santé, protection…

#5. Une veste qui autorégule la température du corps

Repérée par Clausette, La veste Omius est équipée de fentes (activées électroniquement) qui s’ouvrent et se ferment pour garder l’utilisateur à une température constante (ce qui n’est pas sans rappeler le projet bioLogic du MIT, avec un textile activé par des bactéries). Le système Omius s’inspire des stomates, ces spores microscopiques présentes sur les plantes, qui s’ouvrent et se ferment pour permettre les échanges gazeux entre une plante et l’air ambiant.

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