Dorothée
Direction Berlin aujourd’hui pour rencontrer une artiste talentueuse, Dorothée Hilbert, qui aime jongler entre le street art, des portraits saisissants au feutre et des croquis à la Slate.
I. Rencontre avec Dorothée
Parle-nous de toi en tant qu’artiste. Quel est ton parcours ? Quelle technique utilises-tu le plus ?
Je m’appelle Dorothée Hilbert et je suis née en 1985 en Thuringe, une région du centre de l’Allemagne. Ayant suivi plusieurs formations, j’ai vécu à droite à gauche, de partout en Saxe et en Basse-Saxe avant d’atterrir à Berlin. C’est ici que j’ai trouvé ma nouvelle patrie.
La création fait partie de mon quotidien depuis que j’ai su tenir un stylo. J’ai commencé à avoir du succès avec mes dessins à l’école et j’ai reçu quelques récompenses. J’ai toujours été motivée pour essayer de nouvelles techniques, progresser et entraîner mes yeux. Grâce au soutien de ma famille et de mes amis, mon loisirs est aujourd’hui le métier de mes rêves. Je gagne ma vie en effectuant des productions pour des médias digital et print.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je trouve les gens hyper intéressants. En général ils m’inspirent par leurs actions ou par leur apparence. Puis, grâce à la scène street art de Berlin, j’ai l’occasion de tester et de découvrir plein de nouvelles choses. Et bien sûr, internet et les réseaux sociaux me donnent accès à plein d’idées !
Quels sont tes outils de dessin de prédilection ?
Pour l’instant, je dessine beaucoup sur des emballages en carton : des enveloppes molletonnées d’Amazon ou des boîtes en carton venant du supermarché. J’adore ce support pour son aspect brut, sa couleur et son caractère. Puis dessus j’utilise des crayons aquarelle en noir ou blanc, ainsi que des fineliners et Sketchmarkers pour donner un peu plus de profondeur.
Qui sont tes artistes préférés et pourquoi ?
Ma première idole n’était pas vraiment connue. Il s’agit de ma professeure d’Art au collège. Elle m’a orienté dans la création et m’a donné plein d’astuces tout en me donnant la liberté nécessaire dans le dessin. Elle m’a vraiment boosté sur certains projets. C’est grâce à elle que j’ai trouvé ma voie en tant que réalisatrice media dans le digital et le print, tout en gardant l’art comme loisir. C’est donc une femme exceptionnelle et d’une créativité sans fin. Sinon quand j’étais petite, j’étais fascinée par Albrecht Dürer et Salvador Dalí.
Aujourd’hui, c’est un tout autre genre d’artistes qui attire mon attention. J’habite à Berlin et presque tous les jours j’y découvre de nouvelles œuvres d’art sur les façades de la ville. Ce sont des artistes internationaux du street art comme Herakut qui m’impressionnent par leurs dessins remplis d’émotions et leurs réalisations. J’adore le contraste entre les traits rudes de Hera et l’amour du détail de Akut par exemple. Cette combinaison m’inspire encore et toujours.
Des artistes comme Etam Cru sont connus pour leurs dessins insolites, créatifs et colorés. Moi aussi, je ne peux pas arrêter de les regarder. C’est inexplicable, comme une drogue.
Quels sont les projets dont tu es la plus fière ?
Il y a plusieurs dessins que j’aime bien et que je ne vendrai jamais.
Je suis surtout fière d’une commande que j’ai effectuée fin 2016 pour une entreprise nommée « LILALU ». Ils organisent des programmes de vacances pour enfants tous les ans à Munich. Pour l’édition 2017, je devais illustrer un tableau avec pour sujet « Voyage dans le temps ». Il apparaît sur leur page internet, sur Facebook, et a été imprimé à la une du programme ainsi que sur des affiches.
Tu dessines beaucoup de portraits. C’est ton sujet préféré ?
Absolument ! Capturer des mimiques, des émotions, la gestuelle ainsi que les réflexions dans les yeux et sur la peau, c’est magnifique. Chaque être humain est différent et possède un charme unique.
Quels sont tes objectifs en tant qu’artiste ?
Mon but c’est de trouver mon propre style et d’obtenir une certaine reconnaissance. J’aimerais aussi dédier mon temps plus exclusivement à l’Art et à la réalisation de mes idées sans contraintes.
II. Dorothée et la Slate : le début d’une grande amitié
Comment as-tu découvert la Slate ?
La première fois que j’ai vu la Slate c’était dans un post Facebook d’un ami. Je vous ai aussitôt suivi sur Facebook. Je rêvais d’en avoir une ! Mes parents m’ont donc offert le Christmas Pack pour Noël. Et 5 minutes plus tard, un bon ami à moi me faisait le même cadeau, je n’arrivais pas à le croire !
Parle-nous de ton expérience avec la Slate. Qu’a-t-elle apporté à ton processus créatif ?
En ce moment je suis encore dans la phase de test et d’accoutumance avec ma Slate. Nous sommes en train de faire connaissance. Notre amitié ne fait que croître de jour en jour ! Pour l’instant, c’est la fonction vidéo qui me fascine le plus. Comme je suis du genre à documenter toutes les étapes de mon dessin, le timelapse est idéal.
Qu’aimerais-tu améliorer sur la Slate ?
Une durée de vie de la batterie encore plus longue serait un gros plus car je l’emporte un peu partout avec moi. J’adorerais aussi avoir d’autres tailles de bagues pour utiliser plus de feutres. Au niveau du maniement, peut-être améliorer le réglage de l’opacité depuis la Slate et ajouter la pression sur la Slate.
Je rêverais aussi de pouvoir choisir le papier de fond au niveau de la couleur, de la structure et de la clarté sur l’application. Les videos sont toujours sauvegardées en format paysage sur la version iPad d’Imagink. La possibilité de tourner les videos serait très pratique. Enfin, pouvoir enregistrer des fichiers avec une meilleure résolution serait chouette.
Qu’est-ce qui te plait le plus dans le dessin ?
Ça me détend et je trouve une certaine sérénité à observer le résultat. Je me retrouve dans un certain “Flow”. On retrouve ça dans la danse ou dans la musique, il s’agit de se laisser aller. Libre de nos soucis, de nos besoins, de nos “urgences”.
Quels sont tes projets du moment et tes projets à venir ?
Je n’ai pas de projets en cours pour le moment. J’attends les beaux jours pour avoir l’occasion de dessiner en extérieur. J’ai vraiment hâte de voir ce que le Printemps et l’Eté vont amener !
Pour vous plonger dans l’univers de Dorothée, direction Berlin sur Instagram, Facebook ou son site :
