ShareTown: une modélisation du futur

Véronique Boisjoly
iXmedia
Published in
2 min readNov 28, 2018

Parmi les initiatives inspirantes de Nesta, il y a cette ville imaginaire — ShareTown — qui ce veut un modèle pour un futur souhaité, où la relation entre les citoyens, la technologie et le gouvernement locaux est repensée.

Illustration tirée du site de Nesta, réalisée par Cathrine Finnema

À travers différentes initiatives (ShareLab) et des ateliers dirigés, des participants ont essayé de créer, au-delà des «futurs probables» ou des «futurs plausibles», une image concrète d’un «futur souhaité».

Ce projet soutenu par la fondation anglaise s’inscrit dans une réalité assez familière à la nôtre:

This austerity narrative is not one that easily fosters a creative mindset, especially after so long a time, during which all the obvious ideas have presented themselves. But the changing needs of aging populations, the rapid rise of technology, changes in the way we work, impending climate crisis, combined with the ongoing pressure on funding all demand new ideas and fresh ways of looking at the options. Faced with such relentless challenges and so few resources it would be easy to feel despair.

Qu’à cela ne tienne, d’après le texte qui accompagne la maquette interactive, le processus a permis de constater, entre autres, à quel point il y a une importante cohorte de gens avec l’envie de s’impliquer socialement et un urgent besoin de voir naître de «nouvelles idées» pour le futur.

La maquette interactive présente, à travers l’histoire de 10 personnages/citoyens de ShareTown, les idées les plus prometteuses qui ont émergé de l’atelier réunissant des dirigeants locaux et des citoyens, en plus de s’inspirer d’idées sociales émergentes.

Au-delà de la forme que prend ce projet, l’idée de tracer un chemin à partir de pistes de solutions prometteuses est intéressante.

Est-ce que ce genre de projet peut servir à rallier plusieurs forces capables de concrétiser cette modélisation? Personnellement, en explorant ShareTown, j’ai l’impression d’être beaucoup plus engagée dans cette vision d’un futur possible et souhaité, mais je suis «vendue d’avance».

Mis à part le fait d’être ou non en accord avec les propositions, ce point de départ reste convaincant, facile à partager, facile à «challenger».

À ce titre, pourrait-on imaginer des futurs souhaités pour notre ville? Ou même, à plus petite échelle, pour la transformation des organisations qui contribuent (ou devraient mieux contribuer) à notre société ?

Ce processus, en lien avec le design thinking, me semble une option pertinente pour concrétiser les «bonnes idées» et faciliter leur adoption, même s’il faut peut-être accepter quelques remodelages.

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