Il faut rendre à César ce qui est à César!
Ce voyage a été possible grâce à mon compagnon, il a toujours rêvé de partir au Canada et d’ailleurs quand je l’ai rencontré il venait d’envoyer sa candidature pour obtenir un Permis Vacances Travail (PVT). Le sort a fait qu’il ne l’a pas reçu à ce moment là, et tant mieux sinon il serait parti sans moi. Notre relation se construit et on se retrouve à parler de ce fameux visa, un permis de travail ouvert qui permet de se déplacer partout au Canada et d’y travailler pendant une période de 2 ans si on est français (pour les autres nationalités, ça peut être un an).
Les conditions à remplir pour pouvoir bénéficier de ce visa sont assez simples, il faut :
- Avoir entre 18 et 35 ans (c’est pas bien le jeunisme!)
- Avoir un passeport en règle
- Ne pas avoir obtenu de PVT auparavant pour le pays où on veut aller
- Avoir un minimum de 2500$ canadiens sur son compte en banque
- Avoir une assurance maladie privée
On se dit qu’on est jeunes, beaux, qu’on a de belles dents et que ça ne durera pas, alors 2016 sera l’année de notre inscription au PVT Canada! L’inscription se fait sur le site de l’immigration Canadienne, qui est probablement le site le plus pété de tout Internet, puis il faut aller dans la rubrique Voyager et travailler au Canada (pour les jeunes)… Je n’invente rien c’est bien le nom de la rubrique. J’ai dû me demander au moins une centaine de fois si je demandais le bon visa car il s’appelle Expérience Internationale Canada (ou EIC) et à aucun moment les mots Permis Vacances Travail ne sont utilisés sur le site.
Une fois que l’inscription est faite, nous avons été comptabilisé dans le “bassin de candidatures”. A intervalles très irréguliers, des invitations à remplir les dossiers pour le PVT sont envoyées à des personnes tirées au sort dans le bassin de candidats. Les chanceux peuvent donc envoyer leurs dossiers complets, payer 250$ et attendre la lettre d’introduction et se la péter sur Facebook. La lettre d’introduction est capitale car c’est ce document qu’il faudra présenter à l’agent de l’immigration qui vous délivrera votre visa quand vous serez sur le territoire canadien. Les invitations sont envoyées jusqu’à ce que les quotas pour chaque pays soient épuisés.
En 2016, la France avait 6400 places. Les rondes d’invitations avaient commencé fin 2015, à raison de quelques centaines d’invitations envoyées (presque) tous les mois. Et bien sûr mon cher et tendre a reçu la sienne en mai, soit un mois seulement après notre inscription! Forcément je n’ai pas eu la mienne au même moment et le stress est un peu monté quand la dernière ronde d’invitations de l’année a été annoncée pour fin juillet.
Je surveillais mes mails en permanence, j’ai dû réessayer de me connecter au site au moins une dizaine de fois avant de voir que j’avais reçu ma lettre d’introduction… Le précieux sésame qui allait m’ouvrir les portes du Canada!
Après une petite crise de panique (“OHMONDIEU on va partir super loin, en plus les québécois ils ont des expressions bizarres, et ils disent que les ratons laveurs ont des maladies alors qu’ils sont adorables!”), on allait enfin pouvoir préparer le départ. Et surtout choisir notre destination exacte!
