PVT à Montréal : le guide de survie officiel

Marie Olé
IZI PIZI
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5 min readFeb 6, 2017

Ca y est! On est arrivés! Il y a de la neige partout, les gens parlent avec un accent savoureux et on a l’impression d’être dans une version de New York à taille humaine. Mais bon, on n’est pas venu que pour faire du tourisme et il y a quelques points pratiques et administratifs à régler pour pouvoir survivre aux premiers jours.

Se déplacer à Montréal

Les transports en commun à Montréal sont régis par la STM, la Société de Transport de Montréal… Au moins les Canadiens vont droit au but et ne s’embêtent pas avec les fioritures.

Le réseau de métro de la STM est assez petit quand on arrive de Paris, il y a seulement 4 lignes dont une qui dessert 3 arrêts. On rajoute à cela un grand nombre de lignes de bus qui s’avèrent très utiles. Comme les stations de métro sont assez éloignées les unes des autres hors du centre ville et du centre historique, il est souvent nécessaire de prendre un bus pour se rendre au métro le plus proche de soi. A Montréal c’est comme à New York, les avenues et les rues sont très longues et donnent à la ville un découpage en damier. La plupart des bus desservent une ou plusieurs très grandes artères du nord au sud ou de l’est à l’ouest. Donc si on veut prendre le bus 34 pour se déplacer le long de la rue Sainte Catherine, on vérifie si on veut aller vers l’est ou l’ouest et on prend le bus allant dans la bonne direction.

Astuce des familles : les arrêts sont tous situés à des intersections et ils portent le nom des deux rues qui forment l’intersection. Encore une fois, pas le temps de faire de chichis, on fait simple et logique. Et puis quand on a 13 arrêts rue Sainte Catherine, c’est plus simple pour les différencier.

Astuce des familles 2 : S’il y a beaucoup d’eau ou de neige fondue le long du trottoir et que vous entendez un bus arriver, mettez vous de dos immédiatement et commencez à planifier votre prochaine lessive.

Boop!

Vous pouvez acheter des tickets pour 1, 2 ou 10 voyages, ou prendre un abonnement illimité à la journée, à la semaine ou au mois. Dès le premier jour nous avons acheté la carte OPUS, la carte de transport de la STM. Elle coûte 6$ et elle est rechargeable sur les automates. Ce que je trouve très pratique c’est qu’on peut y charger 10 voyages ou son abonnement mensuel sans avoir à jongler entre différents supports.

Pour information un voyage coûte 3.25$ (ce qui est très cher), 10 voyages coûtent 27$ (ce qui est bien mais pas top) et l’abonnement mensuel est à 83$ (ce qui est mieux).

Obtenir son NAS

Le NAS c’est le Numéro d’assurance sociale Canadien, comme aux Etats Unis c’est une série de chiffres unique à chaque personne qui doit rester confidentielle. Le NAS est obligatoire pour pouvoir travailler et pour avoir accès aux prestations sociales du gouvernement. Normalement seul l’employeur, le gouvernement et les institutions bancaire ont besoin de connaitre ce numéro. Le gouvernement fournit une liste plus complète ici, et si on a un doute on peut toujours faire une rapide recherche internet. Il est important de garder son NAS confidentiel car il est lié à l’historique de crédit de chaque personne, on peut donc usurper l’identité de quelqu’un si on connait son NAS et son adresse.

Ca c’est pour la théorie, en pratique j’ai dû le donner pour avoir un numéro de téléphone car ils voulaient vérifier mon historique de crédit, qui n’existait pas 2 jours après mon arrivée.

Pour obtenir son NAS c’est très simple, il faut se présenter au Bureau de Service de Canada proche de chez soi, la liste est disponible sur le site du gouvernement canadien. Ici vous trouverez la liste des bureaux situés à Montréal. Il faut donc présenter son passeport avec son permis de travail et on vous fournira un NAS, c’est aussi simple que cela. L’administration québécoise est très accueillante, n’hésitez pas à leur poser toutes les questions que vous avez en tête.

Les forfaits de téléphone, ton pire ennemi

Ma première semaine a aussi été consacrée à trouver, choisir et souscrire à un nouvel abonnement de téléphone… Mais attention si vous pensez que c’est une tâche aisée, vous allez bien vous amuser.

1ère information cruciale : Xavier Niel n’a pas décidé de casser les prix des forfaits de téléphone au Canada, toutes les offres sont hors de prix quand on est habitué aux forfaits “low cost” français comme Sosh ou Free.

2ème information cruciale : le Canada est resté dans les années 2000 et tu va devoir surveiller tes minutes et tu auras droit à des appels illimités le soir et le weekend. Même Chico te proposait pas ça!

Cette pub date de 2002, feel old yet?

3ème information cruciale : beaucoup de forfaits ont un nombre de minutes d’appels limité, et au Canada vos minutes sont décomptées quand vous appelez et quand vous êtes appelés!

J’ai joué la sécurité et j’ai pris un abonnement Virgin avec minutes illimitées Canada + Etats Unis, texts illimités dans le monde entier et 2Go de données pour la modeste somme de 40$! Et encore ce n’est pas cher comparé à d’autres opérateurs. Bien sûr c’est moins cher si vous venez directement avec votre propre téléphone, et on peut changer de forfait assez simplement quand on reste chez le même opérateur.

Prenez un peu de temps pour comparer les différents opérateurs qui se trouvent dans votre ville. Oui parce qu’en plus certains ne sont présents que dans certaines villes. En faisant des recherches sur Internet j’avais jeté mon dévolu sur Wind, puis j’ai appris que la boutique la plus proche était à Ottawa…

Et vous, comment se sont passés vos premiers jours au Canada?

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Marie Olé
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