Deux journées au DEVOXX France

Hanna Ben Jedidia
Just-Tech-IT
Published in
3 min readNov 10, 2021

Après 2 ans d’absence, DEVOXX France a de nouveau été organisé en octobre dernier. Quelle joie d’arriver au Palais des Congrès et de voir tous ces stands, promesse de deux jours de partage autour de notre passion : le développement. Quel plaisir d’arriver au stand AXA, de porter notre T-shirt très reconnaissable et d’y retrouver, voire de rencontrer pour la première fois, les collègues de Lille et de Nanterre.

Le stand AXA au DEVOXX 2021

Mais le plus excitant, c’est de savoir que bientôt, une multitude de conférences vont commencer, nous donnant accès à de nouvelles connaissances.

Une grande variété de thèmes

Les thèmes abordés étaient très variés.

Certains relèvent presque de la culture générale comme par exemple le Keynote Pourquoi l’OpenData ne dispense pas de quelques notions de statistiques de Guillaume Rozier et Sacha Guilhaumou. Ayant travaillé sur le projet Tracker Covid, ils ont mis en lumière les travers d’une mauvaise interprétation statistique et comment éviter de tomber dedans.

D’autres conférences traitent de sujets plus organisationnels. Dans la conférence Comment le COVID a révolutionné Doctlib, des ingénieurs de Doctolib ont partagé les méthodes qu’ils ont employées pour répondre à la demande exponentielle des patients lors de la crise sanitaire.

Evidemment, un grand nombre de conférences traitent de sujets techniques et innovants : Kafka, Istio, la virtualisation, les patterns de résiliences, le framework SVELTE…

Refactoring du code Legacy

Parmi toutes ces conférences, une m’a particulièrement intéressée. Elle évoque une problématique que tout développeur connait : le refactoring du code Legacy présenté par Philippe Bourgau, coach technique à Murex. Deux méthodes ont été présentées pour effectuer des refactos de codes en petites étapes et ainsi éviter l’effet tunnel.

La première est le Golden Master, connu aussi sous le nom de test de caractérisation. Elle consiste à comparer deux snapshots : un effectué avant la refacto et un effectué après pour vérifier qu’aucune régression n’a été engendrée par la refacto.

La deuxième méthode, la méthode mikado, consiste à construire au fur et à mesure un graphe dont les feuilles sont de petites étapes de refacto qui, faites les unes après les autres, permettent de venir à bout de la refacto conséquente prévue initialement.

La construction du graphe suit une routine bien précise et facile à réitérer :

  • Faire une modification
  • Observer les régressions engendrées
  • Ajouter une feuille au graphe pour tracer les modifications à faire pour éviter ces régressions
  • Revenir à l’état initial
  • Recommencer avec la nouvelle feuille ajoutée au graphe.
Graphe construit à l’aide de la méthode Mikado lors de conférence

L’avantage de cette méthode est qu’elle oblige a effectué des « baby step » pour venir à bout du refactoring initial. Autre avantage, le graphe créé fait office de documentation et permet à plusieurs membres d’une même équipe de suivre l’avancement de la refacto et d’y participer sans se gêner. Pour avoir un exemple précis en live code, n’hésitez pas à regarder la vidéo de la conférence Live-Refactoring de Legacy Code avec la technique du Golden Master.

Vous l’aurez compris, au DEVOXX, on n’a pas le temps de s’ennuyer, au contraire, il y a tellement de conférences intéressantes, dont certaines en parallèle, qu’on aimerait se dupliquer pour assister à plusieurs en même temps. Cet événement est vraiment un moment d’apprentissage, de partage et je suis très heureuse d’avoir eu la chance d’y participer.

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