Stéphane Claret
Komunn
Published in
8 min readOct 26, 2017

--

English Version

Travailleurs indépendants, vous méritez mieux que les plateformes

Reprenez en main votre destin numérique, soyez libres, soyez prospères.

Les plateformes s’emparent de vos métiers. Pour accéder à cette nouvelle économie vous devez vous pliez à leurs règles et y sacrifier liberté et rentabilité. Désormais, il existe une autre voie…

Que vous soyez artisans, freelances, consultants, libéraux, auto-entrepreneurs, vous êtes près de 3 millions de travailleurs indépendants en France. Vous êtes nos femmes et hommes de ménage, nos plombiers, nos manucures à domicile, nos profs à domicile, nos chauffeurs VTC, nos livreurs, les photographes et DJ de nos mariages, nos nounous, nos kinés… Ainsi que nos pédiatres, nos avocats, nos architectes, nos infirmières… et en entreprise, nos rédacteurs, nos comptables, nos attachées de presse, nos designers, nos traducteurs, nos coursiers…

Les entrepreneurs individuels connaissent le prix de la liberté.

Celui qui cherche chaque jour à développer son portefeuille client sait de quoi nous parlons. Dans une entreprise, c’est plus facile : les tâches sont réparties. À chaque instant, l’entreprise sert ses clients et en cherche de nouveaux. Mais lorsque vous êtes une femme ou un homme orchestre, c’est le dilemme permanent : s’occuper de ses clients ou prendre le temps d’en trouver de nouveaux ? Et nous savons qui gagne le plus souvent. Vous vous attachez donc à servir au mieux vos quelques clients et croisez les doigts chaque jour pour qu’ils n’aillent pas voir ailleurs. Dans ces conditions, il n’est pas toujours facile de fixer des prix décents et encore moins de privilégier les clients les plus rentables. Ce sont là les privilèges des entreprises.

Et l’économie numérique est arrivée. Le progrès : faciliter la rencontre de l’offre et de la demande. Donner finalement aux indépendants les mêmes moyens que les entreprises. La promesse : une vie plus facile et plus prospère. Seulement, voilà, qu’en est-il vraiment ?

Cela ne vous aura pas échappé, Uber a fait des émules. Ainsi est née l’économie des plateformes : à chaque métier son application mobile et on vous prédit qu’aucun métier n’y échappera.

D’un premier abord, cela paraît être un exemple parfait de l’économie numérique appliquée aux services. Cela permet aux clients de vous trouver facilement et à vous de trouver plus facilement du boulot. Certains y voient la chute des rentes sectorielles et l’avènement de l’auto-entreprenariat.

Pour les indépendants, le travail, pour les plateformes, la prospérité.

Ces plateformes se vantent de permettre à des milliers de personnes de travailler. Elles oublient à chaque fois d’en révéler le prix.

Vous devriez être libres de fixer vos prix.

Même si les motivations peuvent être différentes d’une plateforme à l’autre — imposer une attaque du marché par des prix bas, simplifier l’offre, pouvoir tirer profit des variations de prix au client — la plupart imposent leurs prix. Vous devez vous y plier et tant pis si vous vous sentez si souvent bradés.

Et qui peut dire qu’il s’agisse de vrais prix de marché puisque de facto le marché n’est pas libre ?

Vous ne devriez pas payer de tels niveaux de commissions.

En plus de vous priver de votre liberté, ces plateformes vous privent de votre prospérité : elles prélèvent des commissions exorbitantes, généralement autour de 20% de votre chiffre d’affaires. Parfois en guerre des prix entre elles, les plateformes vous en font payer les frais en baissant les prix sans baisser leurs commissions, voire en les augmentant.

Lorsque les prix sont artificiellement bas et lorsque le coût de la plateforme mange pratiquement toute la marge, vous n’avez pas d’autre choix que de rallonger vos journées de travail pour espérer trouver une rentabilité.

Vous devriez être considérés comme les clients.

C’est bien vous qui payez pour vendre vos services (via la commission que vous consentez à la plateforme). Pourtant vous êtes considérés comme des sous-traitants et non comme les clients de ces plateformes. À leurs yeux, c’est celui qui passe commande qui est le client et vous n’êtes que celle ou celui à qui la plateforme sous-traite l’exécution de la commande. Et d’ailleurs, ces plateformes revendiquent la propriété du client puisqu’elles vous interdisent de traiter en direct.

Vous devriez être libres de travailler via plusieurs Applis et même en dehors.

Ces plateformes exigent l’exclusivité. Pas explicitement lorsque la loi l’interdit mais pas forcément de façon subtile non plus : elles favorisent ceux qui se connectent le plus, voire déconnectent ceux qui refusent trop de commandes. Encore mieux, certaines Applis, pour des raisons “techniques”, refusent de fonctionner si une Appli concurrente est présente sur votre téléphone mobile.

Les clients devraient pouvoir vous choisir librement.

Beaucoup de plateformes imposent au client le prestataire qu’elles auront sélectionné pour lui. Parfois simplement sans le laisser choisir, parfois plus subtilement en mettant en avant ceux qui ont payé pour une meilleure visibilité. Vous perdez donc la relation directe avec le client. Et vous ne la regagnez pas forcément après puisque beaucoup de ces plateformes ne permettent pas au client de garder en favori le prestataire qu’il a pu apprécier.

Vous devriez pouvoir travailler comme vous voulez.

Beaucoup de ces plateformes imposent leur “branding” et cela peut être très contraignant. La tenue à porter, le comportement à avoir vis à vis des clients, les mots à dire, les services annexes (eg bouteille d’eau et bonbons). Cela va avec la logique de vous considérer comme des sous-traitants et c’est finalement une pratique courante de la sous-traitance. Sauf que dans le monde normal de la sous-traitance la personnalisation du service à la marque du client se paie par un supplément de prix, pas ici.

Vous devriez pouvoir travailler quand vous voulez.

Beaucoup de ces plateformes proposent des services à la demande et veulent pour cela disposer de ressources réparties dans leurs planning en fonction de la demande attendue. Vous êtes donc tenus de fixer à l’avance vos plages de disponibilité, de vous y tenir sous peine de pénalités et de notifier bien à l’avance vos congés voire de les prendre de préférence lorsque ça arrange la plateforme. C’est encore là la logique de la sous-traitance et vous n’avez pas d’autre choix que de vous y plier.

Ces plateformes vont à l’encontre de la nature même de l’indépendant : son goût de la liberté.

Le problème de toutes ces plateformes c’est qu’elles n’ont pas choisi d’intégrer les indépendants dans le business plan par goût pour l’entreprenariat individuel mais par opportunisme. Ce qui les motive à vous “apporter du travail” est la souplesse offerte par le modèle de la sous-traitance. Bien meilleure que de devoir recruter autant de salariés. De plus elles peuvent compter sur l’isolement de chacun de vous et sur votre dépendance économique pour disposer ainsi d’une main d’œuvre docile. Nous sommes bien loin de l’idéal de l’entreprenariat individuel.

Au modèle des plateformes nous voulons opposer celui de la place de marché.

Nous utilisons ici deux concepts qui peuvent sembler identiques mais que nous opposerons sur le principe suivant :

  • La plateforme est un système opaque mettant en relation ses clients et ses sous-traitants.
  • La place de marché est un système transparent mettant en relation des acheteurs et des vendeurs.

Ce sont bien les indépendants qui paient pour le service de mise en relation via la commission reversée à l’intermédiaire. Pourtant les plateformes vous considèrent comme des sous-traitants et non comme des clients. La place de marché ne se trompe pas et vous considère, vous vendeurs, comme ses clients et les acheteurs comme vos clients.

Les plateformes considèrent les indépendants non pas comme des clients (alors qu’ils paient pour la mise en relation via la commission reversée) mais comme des sous-traitants.

Il faut revenir à l’essence même de la place de marché.

La place de marché crée un cadre minimal qui permet d’assurer à chacune et à chacun de vous une chance équitable de vendre vos services. Sur la place de marché, vous conservez votre liberté. De proposer les services que vous voulez. De fixer vos prix. De venir quand vous voulez. Le client est lui aussi tout aussi libre. De comparer les prix, de comparer la qualité et de choisir son prestataire.

La place de marché se doit d’être neutre.

Elle ne peut intervenir sur les prix, ni entraver la liberté de contractualiser entre vous et vos clients.

La place de marché se doit d’être équitable.

Chaque prestataire doit être traité de façon égale. Seul le rapport qualité prix perçu par les clients doit guider le choix de ces derniers. Il ne doit donc pas être possible pour un prestataire de payer plus cher pour bénéficier d’une visibilité plus importante.

Une telle place de marché n’existait pas alors nous avons fait Komunn.

Komunn est la nouvelle application mobile qui veut vous libérer de l’ubérisation.

Sur Komunn vous gardez la totale maîtrise de votre business.

Lorsque vous constituez votre catalogue de services, vous fixez vous-même les prix et vous pouvez les modifier à tout moment.

Vous personnalisez vos offres avec photos et descriptif. Pour chaque service, vous choisissez les options disponibles et fixez leurs prix.

Vous pouvez enrichir votre catalogue de services ou retirer des services (le service peut être hors saison ou plus assez rentable pour vous). Vous n’êtes pas tenu de rester dans les frontières de votre métier. Vous pouvez découvrir des services proches de vos compétences ou vous essayer à tout autre chose.

Vous fixez vous-même vos plages horaires. Vous pouvez à tout moment les modifier. Chaque commande n’est définitive que lorsque vous l’avez acceptée.

Vous êtes libre d’être sur d’autres Applis comme de traiter vos affaires en dehors de Komunn.

Sur Komunn les clients aussi conservent leur pleine liberté.

Le client passe commande auprès de l’indépendant qu’il a choisi. Pour faire son choix, il a pu classer les offres par prix ou par note. Il a pu consulter les photos et descriptifs constitués par chacun de vous et les avis laissés par les clients précédents. Le client a donc pu baser son choix sur le rapport qualité/prix qui lui convient.

Le client peut retrouver les boutiques des indépendants dont il est fan et ainsi leur passer commande à nouveau.

Le client peut annuler sa commande à tout moment et sans pénalité (jusqu’à 2 heures avant le début du rendez-vous, hors services à commande immédiate).

Komunn crée les conditions pour que chacun de vous puisse prospérer.

En plus de vous rendre la liberté des prix, nous avons fixé la commission à un niveau qui doit vous permettre de conserver votre rentabilité : 5% (auquel il faut ajouter environ 3% pour les frais de transaction pris par l’intermédiaire de paiement).

Pour un indépendant qui a une chiffre d’affaires mensuel de 3000€, cela fait 360€ en plus par mois.

Nous voulons que grâce à Komunn, vous repreniez votre destin numérique en main.

--

--