Konect
konect
Published in
2 min readJul 12, 2017

--

Des chercheurs de l’université de Washington à Seattle ont mis au point un téléphone portable sans batterie dont la consommation en énergie est logiquement très pauvre. Toujours au stade de prototype, cet appareil pourrait révolutionner notre manière de concevoir la téléphonie mobile.

La multiplication des fonctionnalités et des performances de nos smartphones les rendent de plus en plus gourmands en énergie, devenant des casse-têtes de conception pour les ingénieurs qui doivent composer avec les technologies de stockage et d’alimentation évoluant en parallèle, mais beaucoup plus lentement.

Nous avons conçu ce que nous croyons être le premier téléphone mobile qui ne consomme quasiment aucune énergie. Nous devons repenser fondamentalement la façon dont ces appareils sont conçus

explique Shyam Gollakota, professeur et co-auteur de l’étude menée à l’Ecole Paul G. Allen d’Informatique et Ingénierie à l’université de Washington.

actu geek

La technique utilisée pour ce téléphone sans batterie est inspirée par une technologie d’espionnage téléphonique développée par les russes au cours de la guerre froide. Les micros utilisés pour placer sur écoute les personnes d’intérêt interceptaient les ondes radios traversant l’air pour s’alimenter de manière autonome.

Dans ce cas, le but est évidemment de faire en sorte de convertir aisément les signaux analogiques par le biais du micro pour les transformer en données numériques pouvant être relayées sur notre réseau moderne en repensant de manière efficace la façon dont les transmissions cellulaires classiques sont effectuées.

De cette manière, ce nouveau téléphone sans batterie peut recevoir et émettre des appels en utilisant à peine quelques microwatts recueillis dans l’air ambiant. Donc plus de risque de manquer de batterie, ce qui est en soi une sacrée révolution dans le monde des appareils portables en général.

Source

--

--

Konect
konect
Editor for

Applications - Gadgets - Innovations - Cultures numériques en Wallonie et ailleurs. #konect