Question 1 — Dans votre perspective, la Terre a-t-elle changé ?

Votre région, notre territoire ou la Terre

Admin La-Caravane-passe
La caravane passe
5 min readAug 27, 2019

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Si vous souhaitez compléter ou corriger vos propos, c’est possible ici-même (double-clic un mot et clic sur la bulle) — ou info@la-caravane-passe.ch

Jean-Louis (Les Bioux)

“La Terre a énormément changé sur du très court terme, plus que l’on ne peut l’imaginer”

Judith (Gimel)

“Lorsque l’on voyage, les insectes sur le pare-brise ont disparu”

Hermann (Aubonne)

“Les jeunes, s’ils font tous des études ça ne les formera pas à des métiers manuels. On manque de ces savoirs faire”

Caroline (Aubonne)

“La Terre est plus peuplée, on a besoin de plus de production”

Cathy (Aubonne)

“Il y a plus de pollution”

Jean-François et Gisèle (Aubonne)

“Avec le changement climatique, on observe des épisodes plus fréquents et prolongés de canicule et d’averses. Les tableaux de bans de vendanges, conservés dans la famille depuis 1551, n’avaient jamais montré de vendanges au mois d’août”

Victor (Morges)

“Les insectes ravageurs sont beaucoup plus présents. On commence à devoir monter en altitude pour les cultures”

Marie-Laure (Gimel)

“Le territoire est en train de se polariser. Des lieux qui changent et d’autres pas du tout. Des changements incroyables au niveau des glaciers sont en cours”

Anonyme, journaliste (Gimel)

“On voit de moins en moins d’oiseaux et d’insectes. Ici, les hérissons ont disparu”

Simon (Gimel)

“On constate une augmentation du vent, des brouillards en hiver, des étés plus chauds, des précipitations plus violentes. On ne sait plus ce qui est normal”

Marie-Fleur (Gimel)

“Oui, elle s’exprime”

Pascal (Aubonne)

“Les villages s’étendent, les parcelles agricoles sont plus grandes et rectilignes. Avec le réchauffement climatique, les sangliers font maintenant deux portées par année”

Caroline (Etoy)

“Depuis peu, les aspect environnementaux ont pris de l’importance”

François (Etoy)

“Des années 50 aux années 80, les paysans vivaient bien, ensuite les prix ont chuté. La production alimentaire est devenue trop importante et les distributeurs ont pris le pouvoir”

Pit (Lully)

“C’est indéniable que la Terre change, elle se réchauffe, la biodiversité diminue et les arbres ont de la peine. J’ai constaté la disparition de certaines fleurs qu’on a plus vue depuis 40 ans”

Claartje (Lully)

“La température en été a augmenté. Les saisons sont déréglées et les gens ont peur”

Emilie (Vufflens-le-Château),

“On a inventé plein de choses et on consomme plus d’électricité”

Alex (Vufflens-le-Château).

“On est plus mobile”

Claude-Alain (Vaux-sur-Morges)

“Les hêtres meurent. Les pissenlits fleurissent plus tôt. La période de végétation a augmenté de 1 à 2 semaines depuis les années 80. La Terre s’est drôlement peuplée dans ma région. L’augmentation du flux des voitures sur la petite route devant ma ferme me pèse beaucoup. Ma chienne a d’ailleurs failli se faire écrasé la semaine dernière”

Beat (Vaux-sur-Morges)

“Certaines cultures attirent beaucoup d’insectes, que nous n’avions jamais vu. La Terre est moins vivante. Les conditions climatiques changent très rapidement et c’est très contraignant pour les cultures”

Corinne, Maveline et Rolland (Sévery)

“Dans mon enfance, les hivers étaient de vrais hivers et les été moins orageux. Au moulin, avant, tout fonctionnait à l’eau. Depuis les années 70, il n’y a plus assez d’eau dans la rivière. Il y a une prise de conscience. Mais pas assez d’actes”

François (L’Isle)

“Les constructions ont pris trop de place. Même avec la nouvelle Loi sur l’aménagement du territoire, on construit n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment”

Nathalie (L’Isle)

“Les glaciers ont fondu. On recycle plus depuis les années 80. J’essaye d’être optimiste, mais je pense que nous sommes déjà allé trop loin”

Geneviève (L’Isle)

“La nature va mal. Mais pour les gens cela va mieux”

Magali (Romainmôtier)

“La quantité de véhicules a augmenté et on a moins de liberté, plus de stress”

Luc (Romainmôtier)

“Il y a plus de pollution, mais aussi du tri sélectif, et des objets en libre service, ce qui est positif”

Ronny (La Sarraz)

“J’ai constaté une diminution du nombre d’insectes. Avant, le pare-brise était couvert d’insectes et plus maintenant”

Franck, Marie-Louise et Pyou (Coppet, Trélex)

“Il y a plus de constructions; plus de béton et il fait plus chaud. On a des problèmes avec l’eau qui ne s’infiltre plus. On a peur que les forêts disparaissent. Il y a du plastique partout et on mange trop”

Roger dit Robin (Ferreyres)

“Où j’habite, tout va bien. On est toujours plus, on veut toujours plus. En 57, c’était notre première radio, aujourd’hui tout le monde veut une télé, un ordi, etc… C’est la sur-consommation le problème!”

Alain (La Sarraz)

“Notre territoire est exigu, et on l’a attaqué de toutes parts”

Alexandre (Penthalaz)

“Le climat évolue. Je le constate personnellement avec le recul des glaciers et la disparition des ressources”

Thomas (Vufflens-la-Ville)

“J’ai l’impression que la limite du stratus est plus élevée. Le plus impressionnant est le mitage du paysage. J’ai grandi à Bussigny, c’était un village, désormais c’est une ville avec des centaines de nouvelles villas et des haies de thuyas”

Patrick (Vufflens-la-Ville)

“Principalement la pollution, il y a de plus en plus de circulation. En 20 ans de route, j’ai constaté que cela avait quadruplé”

Antoine (Gollion)

“De manière générale, je pense qu’elle évolue mal”

Ricardo (Gollion)

“On voit moins de neige en hiver et les été sont plus chaud”

Roberto (Lausanne)

“La météo est toute détraquée, je le vois avec mon jardin. Cette année on a eu 1 ou 2 mois de retard. Cela fait au moins 3 à 4 ans que c’est détraqué. Avant, c’était plus régulier”

Pascal (Lausanne)

“Dans mon enfance, il y avait tellement d’insectes autour des lampadaires en automne qu’ils cachaient la lumière. Quand on courait dans les près à Vernayaz, cela faisait des nuages d’insectes devant nous. Il y avait des poissons dans le moindre ruisseau. Il y en avait tellement qu’il n’y avait pas de limites au nombre de poissons qu’un pêcheur pouvait prendre. Mon père revenait du Trient, 1 à 2 fois par semaine avec la boille pleine de truites”

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