Question 2 — Comment imaginez-vous qu’elle va évoluer ?

La Terre, votre environnement ou votre région

Admin La-Caravane-passe
La caravane passe
4 min readAug 27, 2019

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Si vous souhaitez corriger votre témoignage, c’est possible ici-même (double-clic sur un mot et clic sur la bulle) — ou info@la-caravane-passe.ch

Jean-Louis Raymond (Les Bioux)

“A moins d’une prise de conscience globale, la situation sera de plus en plus catastrophique. Il y aura une détérioration de la qualité et de l’accès aux produits de base (eau potable, nourriture)”

Judith (Gimel)

“Entourée d’enfants; avec pleins d’espoirs. J’espère que nos comportements puissent faire boule de neige. Le renoncement me ferait très peur”

Simon (Gimel)

“On ne peut imaginer que des choses très difficiles à prédire. Comment allons-nous pouvoir nous habituer aux changements. Surtout au niveau de nos modes de consommation. On va devoir requestionner l’individu pour qu’il puisse se repositionner pour faire partie du groupe, mettre fin à l’individualisme”

Pascal (Aubonne)

“Le hêtre va disparaître de nos forêts. Le paysage va se transformer. Dans la campagne, le paysage dépend beaucoup des incitations économiques. Les vergers vont-ils subsister sans subventions ?”

Hermann (Aubonne)

“Les gens veulent toujours plus, 50'000 sortes de Yaourt. Les avions sont beaucoup trop nombreux. Comme je vous parle, je suis pessimiste ; mais d’habitude je me cache. La jeunesse va droit dans le mur”

Caroline (Aubonne)

“Je suis optimiste car les pays qui veulent évoluer ne sont pas obligés de passer par les même erreurs que nous. Il y a des prises de conscience. Et aussi, je fais confiance aux étrangers”

Gisèle et Jean-François (Aubonne)

“Le changement climatique va continuer et la crise migratoire va s’amplifier. Ce que l’on voit aujourd’hui n’est que le début. La végétation va changer et on va essayer de s’adapter. De nouvelles maladies arrivent”

Caroline (Etoy)

“C’est dans les pôles que les changements sont les plus impactant. Au Danemark, il y a bien plus de pratiques d’économie circulaire qu’en Suisse. La réglementation ne va pas tout résoudre car les décisions gouvernementales viennent trop tard. Les entreprises devront se responsabiliser elles-mêmes, et montrer l’exemple. Il faudra à la fois sensibiliser les gens et adopter des décisions politiques souveraines. Les réglementations ne suffiront pas pour faire changer les choses”

François (Etoy)

“On n’arrivera pas à tout changer rapidement. C’est plus simple de sensibiliser les paysans à prendre soin de la terre. J’aimerai dire que cela ira, mais je ne peux pas. J’espère que cela ira bien, mais le problème c’est l’argent et le pouvoir. L’être humain ne va probablement pas changer dans les 20 prochaines années, peut-être dans 200 ans. J’espère que les jeunes vont faire changer les choses, le problème est complexe”

Victor (Morges)

“Des problèmes majeurs nous attendent, des maladies et des insectes ravageurs. Les syndicats paysans suisses sont en train de mourir. Mettons en place de la culture extensive au lieu d‘intensive”

Anonyme (Vufflens-le-Château)

“J’espère que nous aurons la réactivité et l’intelligence de régler les questions de démographie, de croissance et d’énergies”

Théo (Colombier)

“La mécanisation et l’industrialisation sont présentées comme des solutions, mais sont à la base de nouveaux problèmes”

Corinne, Maveline et Rolland (Severy)

“Il y a des changements à faire, mais on ne sait pas si les multinationales sont aussi prêtes à changer que les petits artisans”

François (L’Isle)

“J’ai peur qu’il y ait des révoltes populaires. En Suisse, on n’a jamais été en démocratie. C’est le grand capital qui dirige par l’intermédiaire des lobbies. Tout est fait pour la croissance”

Luc (Romainmôtier)

“La nouvelle génération est lucide. Il y a une prise de conscience, notamment dans le milieu étudiant. Grâce à un certain confort matériel, les jeunes sont plus disponibles. Je suis optimiste”

Ronny (La Sarraz)

“J’ai de l’espoir car il y a un certain nombre de personnes qui prennent conscience. Mais je reste inquiète, car les cadres légaux et les institutions ne suivent pas”

Franck, Marie-Louise et Pyou (de Coppet et Trélex)

“J’ai de l’espoir; les gens se mobilisent. Les pays du nord sont un bon exemple. Ils ont plus de lien avec la nature. Il est important de transmettre l’expérience sur la nature. La nature est plus forte que nous. Est-ce qu’on va survivre ?”

Anonyme (Penthalaz)

“Parfois, j’ai l’impression que tout va bien aller, et parfois je perds espoir. Globalement, je suis optimiste. De manière générale les élèves ont envie d’agir. Les trentenaires me font plus soucis. Ils ont les outils, la connaissance et l’énergie, mais ils s’en foutent et ils consomment”

Alain (La Sarraz)

“Si on continue à la vitesse actuelle, on court à la catastrophe”

Antoine (Gollion)

“J’ai peu d’espoir que cela change. Changer demande un effort. Mais on nous pourrit tellement la vie que le seul moyen de nous calmer, c’est de consommer. Ma perception c’est que l’on parle beaucoup, mais pendant ce temps là, cela empire, même si on sait”

Ricardo (Gollion)

“Je pense que cela va empirer. On va dans les extrêmes et la nature va se révolter”

Pascal (Lausanne)

“L’écosystème va s’écrouler. Le psychisme humain qui en dépend va s’écrouler. La barbarie va devenir la norme. Éventuellement avec l’aide des machines”

Pascal (Pully)

“Cela peut devenir un scénario “Soleil vert” (destruction étendue de la biosphère et mécanisation de notre survie…)”

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