Question 3 — Quels souhaits pour l’avenir ?

Comment souhaiteriez-vous que la Terre évolue ?

Admin La-Caravane-passe
La caravane passe
6 min readAug 27, 2019

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Judith (Gimel)

“Chacun s’impliquerait à sa façon et se responsabiliserait à son niveau. Les individus politiques prendraient leurs responsabilités. Les décisions écologiques auraient une priorité absolue et se prendraient rapidement, indépendamment de tout, notamment de considérations économiques. Il y aurait plus de liens avec les animaux et la nature, avec comme effet positif de freiner la consommation effrénée”

Marie-Laure (Gimel)

“ Pour de vrais changements, il faudrait laisser aux gens du temps et de l’espace, pour qu’ils aient la possibilité de réfléchir. Cela prend de l’énergie de changer. Il faudrait donc dégager du temps et de l’espace, peut-être via un revenu de base inconditionnel. C’est le rythme effréné que les gens vivent qui ne leur permet pas de changer”

Anonyme (Gimel)

“C’est par un pouvoir décentralisé, une “dé-mondialisation”, des systèmes de gouvernance locaux et horizontaux, des conseils citoyens, une gouvernance réellement partagée que le changement pourrait intervenir. Au niveau spatial, il faudrait réduire la distance dans les échanges de biens et de personnes, à l’échelle mondiale”

Simon (Gimel)

“Si on veut que l’homme survive sur la planète, il faut mettre un cadre très strict. Mais je ne pense pas que cela se produira. Il faudrait que l’individu reprenne conscience de son poids et agisse en conséquence. Les problématiques actuelles sont aussi une opportunité d’évolution. Les gens pourraient se rendre capables de différencier leurs besoins et leurs désirs. Il faudrait requestionner la notion d’individu et redéfinir nos besoins. Permettre des microstructures dans lesquelles un cadre est posé et au sein desquelles l’individu se redéfinira. Il faudrait une structure sociale et culturelles avec des rites, des traditions. Tout repenser, notamment la mobilité, la façon de décider. Il faudrait que l’être humain accepte de se subordonner à une communauté et des valeurs, plutôt qu’à celles de l’individualisme avant tout. J’espère que nous aurons des problèmes d’approvisionnement matériel et d’énergie et que cela nous forcera à diminuer notre consommation”

Alice et Medhi (Gimel)

“Je souhaite que l’école enseigne à vivre en harmonie avec la nature, que les habitudes alimentaires changent. Plus de douceur et moins de dictature”

Pascal (Aubonne)

“C’est important de préserver la biodiversité ordinaire pour permettre de préserver la biodiversité extraordinaire. Il faut accepter que le “propre en ordre” n’est pas la solution, tout en tenant compte des besoins liés aux activités humaines”

Caroline (Aubonne)

“Avec les prises de conscience, ça va évoluer. J’ai confiance. Plus il y aura de personnes instruites, mieux ce sera. La connaissance et la culture peuvent amener un changement véritable”

Cathy (Aubonne)

“Je souhaite une meilleure communication sur les enjeux environnementaux”

Anonyme

“Je souhaite une généralisation de la prise de conscience actuelle autour des enjeux écologiques. Et qu’on s’éloigne de la société de consommation. La technique et la recherche donnent des espoirs, mais c’est trop souvent de la poudre aux yeux. Le plus important, c’est l’aspect social. J’espère que nous reviserons les normes (par exemple le calibre des aliments) et les ferons respecter et qu’on reviendra au bon sens. Nous suivrions les saisons et chacun ferait sa part… le législateur aussi ferait sa part”

Anonyme (Etoy)

“Je souhaite une démarche où tout le monde a envie de participer et de contribuer. Planter des arbres et faire un offset de carbone. Trouver un juste équilibre. Tout le monde peut y contribuer”

Anonyme (Atelier de la Côte)

“Je souhaite que les gens soient moins égoïstes et plus empathiques et pour cela, il faut se débarrasser de la peur. Le problème est que les gens cherchent plus à avoir qu’à être”

Pit (Lully)

“J’espère que l’on appréciera les choses autrement. On doit toujours tenir compte du coté environnemental : lorsque l’on part, cela doit être plus propre que lorsque l’on arrive”

Claartje (Lully)

“J’espère que nous reverrons où l’argent est placé : qu’il le sera plus dans le développement durable, la géothermie et la recherche. Le bon sens est important. J’espère que des mesures contraignantes seront imposées, comme réduire la voiture et favoriser les transports publics ; prélever des taxes sur les biens superflus ; être plus en harmonie avec le reste de la nature ; arrêter les grands élevages ; diversifier l’enseignement à l’école ; apprendre aux gens à se nourrir etc. J’espère que nous ne serons plus du tout dans une logique de croissance”

Victor (Morges)

“Je souhaite que les gens prennent conscience de la réalité agricole, que la biodiversité soit accentuée à fond dans l’agriculture comme dans le système bocager. Il faudrait que les agriculteurs prennent eux-mêmes la décision qui favorise le plus possible la biodiversité. Il faudrait être meilleurs communicateurs. Les agriculteurs devraient pouvoir faire plus de vente directe, se réapproprier l’ensemble du système de production alimentaire. J’espère que la grande distribution disparaitra. Je souhaite un service civil obligatoire pour hommes et femmes avec la possiblité de le faire dans une ferme, pour permettre aux jeunes de se faire une idée de la réalité du monde agricole et de recréer un lien entre ceux qui produisent et ceux qui sont nourris”

Emilie (Vufflens)

“Je souhaite qu’il y ait moins de capitalisme et que l’on vive mieux ensemble”

Claude-Alain (Vaux-sur-Morges)

“Je souhaite que l’espèce humaine survive. Et qu’elle prenne des mesures pour assurer cet objectif. Ici et maintenant. Cela concerne en particulier les puissances économiques”

Théo (Colombier)

« Je souhaite qu’un équilibre dans la quantité de travail soit trouvé. Cela permettrait de produire une quantité raisonnable, sans mécanisation démesurée”

Caroline (Sévery)

“J’espère que les choses vont bien évoluer, mais cela dépend surtout des grosses industries. Il faut que le prix et les pratiques incitent aux comportements responsables”

François (L’Isle)

“Il faut faire une éducation à la décroissance. Notre génération a tout eu et nous avons une responsabilité envers les générations futures. Les votes doivent être verts. Et il faut investir dans l’habitat groupé”

Nathalie (L’Isle)

“J’espère que notre prise de conscience ne sera pas rapidement oubliée. Elle devrait se renforcer et devenir plus durable”

Geneviève (L’Isle)

“Il faut continuer comme maintenant, mais en faisant un peu mieux”

Magali (Envy)

“J’espère que l’on aura plus de temps, ce qui permettra également de se déplacer autrement”

Luc (Romainmotiers)

“On a mis 2000 ans à nous séparer de l’église, il nous faudra 2000 ans pour nous séparer des politiques. Je souhaite que les communes soient gérées par des professionnels qui soient sélectionnés en fonction de leurs résultats et qui serviront de tuteur aux élus”

Ronny (La Sarraz)

“Je souhaite que l’Etat montre l’exemple et soutienne la dynamique des personnes qui ont envie d’agir”

Frank (Trelex)

“Il faudrait enseigner le respect de la nature à l’école »

Alain (La Sarraz)

“Je souhaite que les mouvements actuels et les nouvelles générations, continuent leurs activités. Localement, je souhaite que la cimentière Holcim d’Eclépens ferme”

Alexandre (Penthalaz)

“Je souhaite que l’on trouves des pratiques pour mettre l’homme et l’environnement en symbiose, afin que tout ne disparaisse pas”

Tom (Vufflens-la-Ville)

“J’aime bien l’idéal libertaire anarchise, où la société s’organise de manière horizontale, en assemblées, ou chacun est impliqué au niveau local, avec des représentants envoyés pour les niveaux supérieurs. Le municipalisme libertaire de Bookchin est un bon exemple. Dans le village, on organise de petits événements pour que les gens se rencontrent et échangent”

Antoine (Goillon)

“Ce qui me motive, c’est que l’on puisse continuer à vivre dans une certaine paix et que l’on ne remette pas aux générations futures trop de stress. Que la croissance et la plus-value ne se définissent plus par la croissance (économique), mais plutôt par le temps, le don, la création (artistique notamment) et que nos capacités puissent être utiles pour créer autre chose que du capital financier”

Ricardo (Sauvabelin)

“Je souhaite qu’on arrête de fabriquer des armes, qu’on limite la consommation du pétrole : en particulier dans les transports, en limitant les déplacements, si nécessaire par des interdictions ou des quotas”

Roberto (Lausanne)

“Si on interdisait les bus à mazout, ça irait peut-être un peu mieux. On pourrait faire des journées sans voiture, mais je ne suis pas sûr que cela puisse changer quoi que ce soit”

Pascal (Pully)

“L’avenir sera ce que nous en ferons. Nous disposons de tous les éléments nécessaires pour faire de cette planètes un paradis. Mais aurons-nous l’intelligence (collective) de le faire ?”

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