Science et technologie: les femmes s’en mêlent!

Myriam Daguzan Bernier
La tête dans le cul
3 min readJan 30, 2019
Photo by Louis Reed on Unsplash

Longue entrevue en deux parties avec Marianne Desautels-Marissal, journaliste indépendante et Cassie L. Rhéaume, directrice générale chez Lightohouse Labs, pour La Gazette des femmes. Extraits par ici:

Partie 1

Depuis le 8 mars 2018, soit la Journée internationale pour les droits des femmes, le New York Times s’est donné le mandat de rééquilibrer sa section nécrologique rendant hommage aux personnes remarquables, qui était, depuis 1851, majoritairement occupée par des hommes blancs. Dans un site spécial nommé Overlooked, le quotidien met de l’avant, à raison d’une fois par semaine, des femmes extraordinaires qui ont marqué l’histoire, dont plusieurs scientifiques et pionnières de la technologie. Parmi elles, Ada Lovelace (mathématicienne), Yamei Kin (médecin et nutritionniste), Karen Spark Jones (scientifique et chercheuse en informatique), pour ne nommer que celles-là. Une excellente initiative qui remet les pendules à l’heure concernant l’implication des femmes dans divers domaines qui ont fait avancer les sociétés. Car il faut le dire : depuis longtemps, les femmes s’intéressent à la science et à la technologie et, sans surprise, elles y excellent! Elles en ont, du talent et certainement pas moins que les hommes, même si plusieurs pensent encore le contraire. Citons Tim Hunt, prix Nobel de médecine (2001), qui, en 2015, a affirmé que les femmes étaient « une distraction » dans un labo, car « on tombe amoureux d’elles, elles de vous et après elles pleurent quand vous les critiquez ». Ce à quoi des dizaines de femmes scientifiques ont répliqué en utilisant le mot-clic #DistractinglySexy (« distrayantes car sexy »), accompagné de phrases cinglantes et de photos qui les montrent en action dans leur laboratoire ou sur leur terrain de recherche2. Ambitieuses, brillantes ET drôles.

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Découvrez la série scientifique Pourquoi? diffusée à Télé-Québec:

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Partie 2

En juillet 2018, Girls Scouts USA annonçait une grande nouvelle : les jeunes filles adeptes de scoutisme peuvent dorénavant collectionner des badges dans des domaines où elles se seront démarquées par leurs aptitudes scientifiques. Parmi les disciplines, on compte l’informatique, la robotique, la cybersécurité et l’exploration spatiale. « Les filles sont des scientifiques nées! » clame le site de l’organisme américain. Une annonce qui s’inscrit dans une mouvance de plus en plus prégnante cherchant à inclure les filles dans ces territoires traditionnellement réservés aux hommes.

Cette avancée a réjoui Marianne Desautels-Marissal et Cassie L. Rhéaume, deux femmes très impliquées dans la promotion de la science et de la technologie auprès des jeunes. Marianne Desautels-Marissal est bénévole et membre du conseil d’administration de l’organisme à but non lucratif Les Scientifines, qui propose, entre autres, des activités scientifiques aux jeunes filles du sud-ouest de Montréal. Cassie L. Rhéaume est responsable, parmi une tonne d’autres occupations, du volet francophone de Ladies Learning Code, un projet qui a pour but d’apprendre aux jeunes filles à coder.

Voici la suite de leurs propositions pour favoriser l’intégration des filles et des femmes à ces champs d’activité.

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Découvrez le Lighthouse Labs:

Et vous, quelles pionnières qui ont œuvré ou qui œuvrent dans des domaines à prédominance masculine aimeriez-vous faire connaître?

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Myriam Daguzan Bernier
La tête dans le cul

Étudiante en sexologie, journaliste indépendante, gestionnaire de communauté