Revue de presse #7 : Waymo, plus que jamais en tête dans la course à la voiture Autonome

Cosmo
La Voiture Autonome
5 min readMar 7, 2018

La compétition semble être complètement écrasé par Waymo, côté constructeur on tente comme on peut de s’accrocher au wagon, mais pas d’une manière toujours très convaincante.

“Black and white shot man with newspaper looking out metro carriage window in New York” by charlotte on Unsplash

Waymo montre les muscles :

Avec 5 millions de milles parcourus en condition réelle, Waymo est en tête des données récoltées en situation de tests.
Pour autant, il leur reste de nombreux miles à rouler avant d’atteindre l’autonomie complète.
Par ailleurs, le matériel, notamment les Lidars, est toujours bien trop cher pour déployer un service commercial rentable. La route est encore longue.

Waymo déploie une véritable flotte de taxis autonomes

Waymo peut maintenant tester la voiture autonome en condition réelle : sans conducteur, avec une application de réservation dédiée et des bêta-testeurs qui pourront en profiter.
Il faut souligner que Waymo est la seule entreprise au monde à déployer un tel service aujourd’hui. Waymo semble définitivement faire la course en tête.

Pendant ce temps : Uber encaisse ses pertes et ploie le genou devant l’avance de Waymo

Uber veut proposer les véhicules autonomes de Waymo à ses clients !
Un aveu d’échec pour son programme de véhicule autonome et la prise en compte de la menace de l’alliance Waymo / Lyft.
Ce qui est sûr c’est que Waymo sera forcément gagnant entre son avance dans la voiture autonome et ses participations dans Lyft et dans Uber, Google se retrouve à courir en tête une course dans laquelle il a misé sur 2 des plus importants participants.

Le chemin est encore long, certes, mais il est difficile de penser que Google n’en sortira pas en tête et avec l’essentiel de l’énorme valeur à récupérer !

Les constructeurs continuent de fantasmer la voiture autonome

Les constructeurs présentent leurs concepts cars au salon de l’automobile de Genève. Comme d’habitude, elle est électrique, autonome et se consomme comme un service : le nouveau relais de croissance attendu.
On en reste cependant au concept. Ces véhicules ne sont pas près de rouler en toute autonomie. En tous cas, les fabricants européens et japonais qui les présentent ont beau rêver le futur, aucun d’eux n’est capable de le produire : ce sont des nains de l’autonomie et ce n’est pas prêt de changer.

Le bilan du CES de la voiture autonome :

Olivier Ezratty auteur d’un rapport annuel sur le CES de Las Vegas parle, dans la vidéo sous l’article, des avancées en matière de voiture autonome qui chaque année sont présentées au CES.

Rappel des différentes technologies :
Les capteurs, l’IA, le logiciel de prise de décision et bien-sûr l’expérimentation continue

Ezratty souligne quelques enjeux au-delà de la question de l’IA et des logiciels :
- La réduction du prix des capteurs,
- La mise au point de puces dédiées,
- L’arrivée prochaine de la 5G qui sera sans doute un des blocs essentiels

Bref, un processus d’innovation continue qui va durer au moins encore une quinzaine d’années selon l’auteur du rapport.

La V2X : ou comment la route parla à l’oreille des véhicules autonomes

Comment améliorer la voiture autonome ? La réponse n’est pas nécessairement à chercher dans la voiture elle-même, mais aussi, pourquoi pas, dans les infrastructures.
LaCroix souhaite ainsi mettre en place des capteurs dans les panneaux routiers pour que demain route et voiture communiquent ensemble, c’est ce qu’on appelle la V2X.
Une manière intelligente d’améliorer les performances et la fiabilité des voitures autonomes.

Renault ne croit pas à la fin des véhicules personnels ou feint-elle de ne pas y croire ?

Une vision singulière de la voiture autonome de la part de Renault :

‘Nous ne croyons pas à la fin du véhicule personnel, c’est une vision extrême. Renault pense conserver son marché. Il s’agit de nouveaux services de mobilitésqui répondent à de nouveaux besoins et pour de nouveaux usagers. La mobilité autonome est un complément du transport public, par exemple sur les horaires creux, ou les quartiers mal desservis.’

J’ai surtout le sentiment que Renault n’a pas du tout intérêt à voir la fin de la voiture personnelle.
On a du mal à comprendre par exemple, comment, dans les grandes villes, la voiture personnelle ne serait pas abandonné s’il coûte moins cher de recourir à des services de voiture autonome que d’en posséder une. Les constructeurs sont menacés par cette nouvelle technologie. D’un côté par les sociétés de service de transport et de l’autre par les technologies autonomes : ces deux bouts de la valeur du transport de demain risquent bien de leur échapper et ils préfèrent mettre la tête dans le sable ou peut-être rassurer leurs investisseurs plutôt que de se confronter à la transformation à venir.

Comment ça marche une voiture autonome ?

Une présentation par Waymo de sa technologie, édifiant :

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