Intrapreneuriat & Grands Groupes : Comment ça fonctionne ?

Coline Morisse
L’Ascenseur Corpo
3 min readAug 31, 2019
Candice Capelle & Yannick Puget

▶️ L’Ascenseur Podcast, c’est le podcast des salariés qui font bouger les lignes de l’entreprise !

Ils ont 24, 34, 40, 55 ans… Leur point commun ? Ils sont ou ont été des salariés un peu particuliers.

Au micro de Candice Capelle & Mélisande Fleisch de L’Ascenseur Corpo, ils vous racontent leur histoire, leur déclic, leurs challenges, leurs succès et leurs échecs, pour vous donner l’audace d’entreprendre votre carrière.

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Yannick Puget — Chargé de Mission Innovation, iMSA

Dans l’épisode 27 de l’Ascenseur Podcast, Candice a reçu Yannick Puget, chargé de mission Innovation au sein de l’iMSA à Toulouse !

“ L’intrapreneuriat a été une des réponses pour être entrepreneur au sein d’une grande entreprise. “ — Yannick Puget dans l’épisode 27 de l’Ascenseur Podcast.

Les mondes bancaire, aéronautique et pharmaceutique sont des secteurs qui ont vu évoluer notre invité depuis le début de sa carrière.

Et c’est finalement sa première expérience intrapreneuriale au sein de la Banque Postale et sa nouvelle mission au sein de l’iMSA qui m’ont inspiré pour cet article.

Le programme I3 de la Banque Postale, et si on en parlait ? 🚀

Ce programme a été initié pour mettre du fun et de la créativité dans le quotidien des collaborateurs. 💡 💯

L’objectif, c’était de trouver les personnes avec des talents cachés, pour les mettre en avant.

Comment y parvenir ?

  1. En fédérant tous ces talents afin de parvenir à créer quelque chose de plus grand, une sorte de communauté
  2. Former des équipes de choc en mode corporate hacking
  3. Mettre en avant le côté créatif des collaborateurs

Comment mettre en place ce type de programme ? 🧐

Par le biais d’un appel aux talents, qui s’est avéré très efficace, puisque la première session a accueilli 50 personnes de tous horizons (Toulouse, Nantes, Paris …)

Les collaborateurs avaient pour mission de répondre à des objectifs :

  • Créer de la valeur pour l’entreprise (du business en soit)
  • Créer des technologies (ici, on peut parler d’Open Innovation)
  • Créer une valeur sociale (ajouter du lien entre les gens)

Pour qu’un programme tel que celui-ci fonctionne, la promesse à tenir ne doit pas être anodine ! Yannick et son équipe ont donc mis en avant le fait qu’au bout du compte pour les collaborateurs :

  • L’idée serait développée
  • Le sponsoring serait rapide
  • Les idées seraient reçues avec intérêt par le siège

C’était un peu comme de l’incubation interne en quelque sorte !
À retenir : tous les participants de ce programme étaient bénévoles !

Une dernière chose à retenir de la mise en place de I3 ?

La culture de l’échec, dans le monde actuel, l’échec fait peur et si on échoue cela signifie que tout est fini, qu’on ne peut plus revenir en arrière.

Mais c’est faux, et Yannick Puget est le premier à défendre ce droit à l’erreur, il faut parfois se tromper pour finalement mieux s’adapter.

Pour lui, même si on accuse des échecs, si on pivote, ça amène de la valeur à l’entreprise quoi qu’il arrive !

Après deux ans à travailler sur ce programme, Yannick a rejoint cette année l’iMSA en tant que chargé de mission Innovation.

Dans sa nouvelle fonction, il y a trois axes de développement :

  • La marque employeur : se compléter et partager avec les partenaires
  • Innovation par le biais des projets internes : continuer le lancement d’initiatives
  • L’intrapreneuriat : donner un cadre pour permettre aux collaborateurs de s’exprimer

Une histoire à suivre de près, pour découvrir ce qu’il est possible de faire au sein de l’iMSA !

Yannick parle de vent de fraîcheur dans les entreprises, et on ne peut que le suivre dans son engouement !

N’hésitez pas à laisser un avis, ou même un 👏 si vous avez apprécié cet article !
Bon week-end et à la semaine prochaine !

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