Argentine: Installation de 1000 soupes populaires pour combattre la pauvreté

Ce mercredi 5 octobre 2016 a été une nouvelle journée de protestation très mouvementée; perturbant le trafic dû aux piquets de grèves à travers le pays.

Liza LC
Latinioo
2 min readOct 7, 2016

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Dès 7h, les grévistes étaient au rendez vous, bloquant la circulation du centre ville de Buenos Aires et se sont répandus ensuite dans plusieurs villes au cours de la journée. Leurs emplacements restent stratégiques, notamment en visant en fin de journée le Congrès National.

C’est le mouvement social Quartiers Debout qui est à la tête de ce regroupement avec également le Courant de Classe et Combatif (CCC), la Confédération des travailleurs de l’Economie Populaire (CTEP), et le Front Populaire Darío Santillán (FPDS).
Ces derniers manifestent déjà depuis quelques mois et exigent à présent l’adoption concrète de la loi d’urgence sociale par le gouvernement national, étant donné un taux de pauvreté de 32%.

La déclaration d’urgence serait applicable pendant un an. Ainsi la loi prévoit la création d’un million d’emplois, un salaire social complémentaire, et une augmentation de 15% de l’allocation familiale et de l’allocation de grossesse renforçant la protection sociale des argentins.

En espérant qu’elle sera suffisante, les argentins attendent sa mise en place. Ils demandent d’agir, et établir des changements rapidement. Les protestants considèrent que le gouvernement omet l’importance de la situation du pays, et ne veulent pas seulement être des “citoyens invisibles”.

« Nous demandons que des mesures appropriées et urgentes à ce niveau soient prises pour mettre un terme à la profonde pauvreté » a réclamé Daniel Menendez, coordinateur national de Quartiers Debout.
« L’augmentation des budgets est indispensable ».

Cependant, les solutions proposées par les ministres jusqu’ici restent insuffisantes, accusant le Congrès trop lent, voire absent.

Une série de manifestations similaires moins retentissantes a déjà été organisé ces derniers mois… Les organisations sociales espèrent avoir suffisamment frapper le pays en ce mercredi 5 octobre. Auront-il une véritable action de la part du gouvernement national et des administrations provinciales de Buenos Aires? La loi d’urgence sociale a t-elle une vraie valeur à leurs égards?

Sources:

“Una nueva jornada de ollas populares y piquetes en todo el país”
Infobae — 5 octobre 2016

http://www.infobae.com/politica/2016/10/05/una-nueva-jornada-de-ollas-populares-y-piquetes-en-todo-el-pais/

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