Elections au chili, confusions et remaniements.

stévan ISIDOR
Latinioo
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2 min readOct 23, 2016

Ce dimanche 23 octobre ont lieu les élections municipales au chili et déjà des problèmes liés au “padron” (registre électoral) secouent le gouvernement de Bachelet qui l’ont obligé à prendre des mesures exceptionnelles à un an de l’élection présidentielle.

Il y a 4 jours, la présidente du chili Michelle Bachelet a dû changer son gouvernement et notamment sa ministre de la justice Javiera Blanco car cette dernière était accusée d’être responsable du problème du registre électoral qui a empêché demi-million de chiliens à pouvoir s’inscrire sur les listes.

470 000 chiliens sur 14 millions d’inscrits se sont vus retirer leur possibilité d’aller voter car ils ont été enregistrés sous une mauvaise adresse. Pour tenter de désamorcer les tensions, le gouvernement a présenté au parlement cette semaine une loi qui permettraient aux victimes d’aller voter en choisissant le lieu de vote mais ce projet à été refusé par le parlement, ce qui constitue une nouvelle défaite pour Michelle Bachelet.

Avec 15% d’opinions positives, la mort des mineurs confiés sous la tutelle de l’état sans oublier la corruption et une faible croissance de l’économie ont conforté l’idée d’un remaniement gouvernemental car tous ces éléments ont affaiblis l’exécutif , et avec lui la démocratie.

Selon l’ancien chef d’état Ricardo Lagos, “Le Chili connaît sa pire crise institutionnelle et politique depuis le coup d’Etat militaire de Pinochet”. Comme dans beaucoup de pays démocratiques, ces problèmes sont sources d’un rejet des chiliens pour les politiques et prédisent déjà un fort taux d’abstention pour ces éléctions. La démocratie est affaiblie mais prend conscience de ces limites pour en ressortir plus forte.

El pais, le 20/10/16.

http://internacional.elpais.com/internacional/2016/10/20/actualidad/1476915039_580684.html

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stévan ISIDOR
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