La Victoire de Trump destabiliserait l’Amérique du Sud, en pleine tournure politique
Après des années politiques en or du côté de la gauche, un nouveau jeu d’équilibres se crée avec une politique extérieure toujours inconnue.
Le premier front de Trump serait la dérive de la crise politique, économique et sociale du Vénézuela.
Face à la gravité de la situation au venezuela, les Etats-Unis ont décidé d’ouvrir une voie de dialogue avec le Gouvernement de Maduro par le biais de Thomas Shannon qui est un des meilleurs connaisseurs de la région. Malgré le fait qu’il y’ait constamment des attaques contre l’Administration Américaine provenant du Venezuela, le dialogue est néanmoins fluide et constant. L’Administration d’Obama a réclamé par ailleurs la liberté des prisonniers politiques au Venezuela (référence au premier article du 27 Juillet 2016). Les hypothèses sont que l’arrivée de Hillary Clinton garantirait une continuité dans la décision des Etats Unis de parier par la voie diplomatique pour obtenir une situation au Venezuela contrairement à Donald Trump qui empirerait l’incertitude et le soupçon entre ces deux pays.
L’élection de Trump ou de Hillary déterminera également l’avenir des « posconflits » en Colombie car les Etats Unis ont toujours été allié dans l’affaiblissement des FARC à travers du plan de la Colombie. Les Etats Unis disposent pour cela d’un envoyé spécial pour le processus de paix, Bernie Aronson qui se charge de traiter les sujets les plus sensibles.
Concernant la Colombie, Lorsque le Président Juan Manuel Santos s’est rendu à Washington cette année, l’Administration d’Obama a promis une collaboration avec le plan de la Colombie au sujet du Postconflict. L’intention d’Obama consiste en ce que le Congrès approuve 450 millions de dollars pour l’année suivante en budget et la prise de la présidence par Hillary Clinton garantirait la continuation de ce dossier Nord-Américain. Trump lui, n’a pas donné son avis concernant le conflit Colombien.
Trump parie pour limiter le commerce libre contrairement à des présidents d’Amérique Latine tels que Macri, Michel Temer ou Pierre Kucynski prennent la tête d’une vague qui s’oriente vers l’ouverture commerciale et le rapprochement avec les Etats-Unis.
