Audrey Gilles
Latinioo
Published in
2 min readOct 5, 2017

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Le parlement européen dénonce la répression au Venezuela

Le parlement européen suit de près les mouvements politiques au Venezuela depuis les élections de l’assemblée constituante du 30 juillet 2017 qui ont été condamnées par celui-ci pour violation à la séparation des pouvoirs.

Dans quel contexte ont eu lieu les élections de l’assemblée constituante ?

Depuis déjà plusieurs mois, le Venezuela connaît une crise économique des plus importantes, elle suscite donc des manifestations répétitives des opposants au gouvernement Maduro. Ce pays connaît des crises alimentaires et de médicaments qui deviennent incontrôlables. Le 30 juillet a eu lieu les élections de l’assemblée constituante au Venezuela. C’est à dire que l’assemblée aurait les pleins pouvoirs, afin selon le président vénézuélien “perfectionner” la constitution du pays.

Pourquoi le Parlement européen souhaite sanctionner le gouvernement de Maduro ?

Tout d’abord, le parlement européen ne veut pas reconnaître les élections qui pour celui-ci représente « une violation de la séparation des pouvoir ». En aucun cas il ne souhaite reconnaître les élections ainsi que les décisions prises. Il soumet donc des idées de sanctions comme geler les biens du Venezuela ou l’interdiction à l’accès du territoire, pour ce qu’ils appellent une « violation des droits de l’homme ».

Antonio Tajani, le président du parlement européen se soucie donc des formes de violences exercées sur la population vénézuélienne ainsi que la répression des membres de l’assemblée nationale démocratiquement élus. Suite à des recherches faites auprès de la cour pénale internationale, le parlement européen montre les actes de répression du gouvernement vénézuélien et demande à la haute représentante et le conseil européen de mettre les sanctions évoquées précédemment. De plus lors de ces manifestations, le gouvernement de Maduro a incarcéré des opposants politiques, le parlement européen a donc demandé leur libération instantanée ainsi qu’un cadre électoral précis pour la stabilité du pays.

Tajani, veut donc des sanctions individuelles précises contre les fonctionnaires du gouvernement de Maduro, car celui-ci prend pour seul responsable le gouvernement mis en place par le président du Venezuela.

Le chef de la diplomatie européenne a expliqué que des débats seraient ouverts entre les 28 pays afin de pouvoir répondre à la crise que connaît le Venezuela, cela après que le président de l’assemblée vénézuélienne ai fait une tournée en Europe où il a rencontré plusieurs chefs de gouvernement comme M. Macron, Mme Merkel, M. Rajoy et Mme May.

Suite à toutes les discussions au sein du parlement européen une décision a été prise, il condamne donc la répression du gouvernement de Maduro et ordonne à celui-ci de rétablir l’ordre démocratique.

Le président américain a récemment invite l’Union Européenne a sanctionné durement le Venezuela et de suivre des pays comme le Canada et les Etats Unis a dénoncé cette situation politique dramatique.

http://www.americaeconomica.com/noticia.php?id=24884 Article de America Economica du 13/09/2017

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