Tensions au Paraguay : le président paraguayen ne se représentera pas

Themis Nedeltchev
Latinioo
Published in
2 min readOct 29, 2017

Date: 17 Avril 2017

Horacio Cortes a annoncé grâce a son compte twitter qu’il ne sera pas candidat aux élections de 2018, ce dernier a justifié son renoncement à la réélection comme un geste permettant le renforcement du dialogue politique et des institutions au sein du pays.

L’annonce du président arrive trois semaines plus tard après que des sénateurs, proches de l’ex-président Fernando Lugo, avaient tenté une réforme constitutionnelle permettant au président Cartes de se représenter à l’élection présidentielle pour une deuxième fois (ce que prohibait la constitution depuis la chute de la dictature d’Alfredo Stroessner). Cette proposition de loi avait provoqué des violents affrontements entre des manifestants et la police devant le bâtiment du congrès. Ces affrontements provoquant de nombreux blessés ,l’interpellation de centaines de personnes, et la mort d’un jeune leader, faisant part du parti juvénile en opposition,qui selon des témoins a e été tué d’une balle après une descente des forces de l’ordre sur le siège du parti. Cette tragédie émeut le pays et contraint le président de limoger le ministre de l’Intérieur et le chef de la police quelques jours plus tard en raison de leur incompétence dans la gestion de l’ordre public .

Le message du président a même provoquer des divisions au sein de son propre parti, El Partido Colorado. D’un côté , la ex-présidente du parti au nom de Lilian Samaniego a déclaré que même suite à un tel acte de grandeur de la part du président , la formation ne cédera pas pour l’approbation d’un amendement à la Constitution . Ce dernier permettra d’organiser un référendum au cours duquel les citoyens voteront pour autoriser au president actuel de se représenter aux prochaines élections. D’un autre côté le président actuel du parti, Pedro Alliana , ne voit aucun intérêt de poursuivre l’approbation d’un amendement de tel sorte.

Horacio Cartes , en organisant une troisième session de dialogue, vise l’apaisement des tensions politiques qui bouleversent le pays ces dernières semaines, cependant, le leader du principal parti en opposition , Efraín Alegre , n’est pas invité à rejoindre la table des négociations .

Source :https://elpais.com/internacional/2017/04/17/actualidad/1492460014_488719.html

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