Les raffineries du Mexique font face à une situation “plus noire que le pétrole”
Le système de raffinage du Mexique qui fonctionne à la moitié de ses capacités se heurte à plusieurs obstacles : celui d’un budget moindre pour l’année 2017, l’ouverture du marché de l’essence, la concurrence des importations de carburant, ou encore la détérioration de ses installations.
Le Mexique a ouvert son secteur énergétique à l’investissement étranger, et à une plus grande concurrence en 2013 pour essayer de compenser la chute de la production de pétrole.
Le pétrolier de l’Etat, Pemex, se dirige vers sa 12ème année consécutive de baisse de la production de pétrole et le gouvernement a réduit son budget d’ici à 2017 tant que le directeur de la société est à la recherche de partenariats pour ses six raffineries au Mexique.
«Je ne serais pas surpris si certaines des raffineries mexicaines fermaient une fois que le marché sera libéré», a déclaré Andrew Echlin, analyste de produits pétroliers chez Energy Aspects.
Les raffineries de Pemex ont clairement besoin d’investir beaucoup d’argent, et le Mexique autorise maintenant les importations de carburant, ce qui complique sans doute la situation.
Pemex a traité 848 000 611 barils par jour durant le mois d’Août, c’est le plus petit nombre de barils traité par jour depuis 1990 et c’est aussi 20% de moins que l’année précédente, selon les informations du système d’information énergétique.
Le Mexique pourrait éliminer le système de prix du carburant, fixé par le gouvernement, pour l’année prochaine, tout en travaillant à ouvrir son marché de l’énergie. D’autres réformes récentes ont permis aux entreprises privées d’acheter des actions dans les raffineries de Pemex, en plus de vendre et de distribuer du carburant au Mexique.
Date : 28 Septembre 2016
