L’ONU dénonce l’illégalité de l’avortement en Argentine

L’Argentine interdit toujours l’avortement, sauf pour cas exceptionnels. Pourtant la légalisation de l’avortement est une question de droits humains des femmes, et l’ONU considère que c’est une violation de ne pas la consentir.

Liza LC
Latinioo
2 min readNov 27, 2016

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En effet, avorter en Argentine comme en Espagne est illégal, sauf dans le cas d’un viol ou si la grossesse met en danger la vie ou la santé de la mère. Cela oblige les femmes à emprunter le labyrinthe de l’avortement clandestin, et sont souvent suivies de poursuites pénales.

Malgré ces règles, chaque année, environ un demi-million d’avortements est pratiqué en Argentine.

Dubravka Simonovic, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes, lors de sa visite à Buenos Aires a dénoncé l’absence de la mise en place de l’avortement légal dans deux provinces sur trois. Critiquant également le manque de norme national et internationale. Elle a donc fait appel au gouvernement de Mauricio Macri pour faire respecter le protocole et faire avancer le projet de loi sur l’avortement.

Cette violation aux droits de l’homme contribue à un taux élevé de mortalité maternelle

Les complications résultant à des fins de grossesses dangereuses et mal abouties sont les causes cette grande mortalité maternelle.

Face à cette conséquence Dubravka Simonovic réclame la facilitée d’accès aux femmes à un avortement légal, sûr, à des soins post-avortement, et à l’augmentation le nombre de refuge pour les victimes.

Une loi sur l’aide juridique gratuite aux victimes est également requise car:

En Argentine, une personne sur trois est sous le seuil de pauvreté.

Cette situation, révélateur sociale d’inégalité coûte la vie de nombreuses argentines qui n’ont pas les moyens.

Les mentalités, sous la pression influente de l’Eglise, majoritairement catholique et évangélique conservatrice ne sont pas encore prêtes à accepter la légalisation complète de l’avortement.

Considérant la société argentine en progrès avec l’autorisation du mariage homosexuel en 2010, le thème de l’avortement reste toujours en attente.

Sources:

« ONU: Argentina viola los derechos humanos por impedir el acceso al aborto legal »
EL PAÍS — 22 novembre 2016

http://internacional.elpais.com/internacional/2016/11/21/argentina/1479761391_434018.html

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