MEXIQUE: La frontière Mexico-Américaine, un enjeu environnemental.

Comme peut l’expliquer Miriam Alfie Cohen, professeur à l’Université Autonome Métropolitaine, à El MUNDO, au-delà d’empêcher les mouvements humains migratoires vers les Etats-Unis, le projet de la construction d’un mur à la frontière mexico-nord-américaine risque d’impacter fortement sur le milieu environnemental.

Si Donald TRUMP, candidat républicain à la maison blanche, remporte les prochaines élections, alors les travaux d’un mur, de plus de 3000 Km de long et 10 à 20 mètre de hauteur, mettront fortement en danger les espèces de la Faune et de la Flore, comme l’existence de l’unique Jaguar Etats-uniens. En effet, ce mur empêchera la migration des animaux et donc la reproduction des espèces.

Hormis cela, les tonnes de déchets polluants déversées de l’industrie des maquilladores installée par les Etats-Unis à la frontière mexicaine devraient impacter sensiblement sur l’environnement. Pour faire plus en détails, les maquilladores sont des entreprises américaines ne payant pas de droits de douanes et qui se déplacent de l’autre côté de la frontière pour les faibles coûts de production.
En 1996, selon l’Institut national de la statistique de la maquilla du Mexique a produit environ 60.000 tonnes de déchets toxiques dont 12% sont confinés au Mexique et 28% ont disparu dans la nature.

La manque de contrôle des déchets et des rejets du drainage de l’eau, la découverte de quartiers de clandestins, l’accumulation de déchets et d’ordures dans les chantiers des entreprises (95% d’entre eux manquent de dépôts) et les déchets incinérés à ciel ouvert ont remis en cause l’industrie maquilladora et ses méthodes de production dans la région.

Lien de l’article datant du 21/09/2016 de JAVIER BRANDOLI: http://www.elmundo.es/ciencia/2016/09/21/57e1b111268e3e19778b46a1.html

Source: “El Mundo” http://www.elmundo.es/america.html