Peut-on parler d’un coup d’Etat au Venezuela et d’un retour vers la dictature ?

Audrey Gilles
Latinioo
Published in
2 min readNov 27, 2017

Nicolas Maduro a pris la décision d’annuler les compétences de l’Assemblée Nationale et de transférer celles-ci vers le Tribunal Suprême qui s’octroi donc le pouvoir législatif. C’est donc selon le président de l’Assemblée nationale Julio Borges un « coup d’État » (vidéo).

Dans une région ou la démocratie domine maintenant, le Venezuela fait un retour en arrière vers un système autoritaire marqué une fois de plus par cette décision qui dérive sans aucun doute vers une dictature. Ceci mettra en péril les liens tissés avec les pays voisins, et mettre le Venezuela en marge.

Pourquoi parle-t-on de coup d’Etat ?

Selon la constitution, le corps législatif du pays est l’Assemblée Nationale qui a été élue démocratiquement en 2015. L’assemblée Nationale avait pour majorité l’opposition et Maduro a dû collaborer et dialogué avec cette dernière pour pouvoir maintenir la sérénité du pays. Depuis le début il a essayé de contourner cela. Avec ce décret le président Nicolas Maduro a mis en péril une fois de plus le système démocratique du pays.

Un pas de plus vers la rupture avec le système démocratique.

Le Venezuela est entrain de plonger dans la dictature et prend d’énormes risques. Malgré les tentatives de dialogues répétés avec certaines institutions internationales, Nicolas Maduro a refusé les exigences demandées par ceux-ci. Au contraire ce dernier a encore plus montrer sa résistance notamment pas son “coup d’Etat”.

Les prisonniers politiques, la destruction de l’économie, une opposition persécutée et maintenant l’Assemblée nationale suspendue. Tout cela amène a une dictature qui isole de plus en plus le pays de ses voisins dans une région ou la démocratie s’est vue évolué au fil du temps, le Venezuela fait un retour en arrière vers un système autoritaire marqué une fois de plus par cette décision qui dérive sans aucun doute vers une dictature. Ceci mettra en péril les liens tissés avec les pays voisins, et mettre le Venezuela en marge. Notamment avec les dures déclarations du secrétaires générales de l’OEA, Luis Almagro, qui exige des élections libres.

Le 1er avril le décret a été annulé, et l’opposition continue ses appels a la manifestations.

El pais, Editorial du 1er avril 2017, article + vidéo.

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