Plan de substitution de la coca en Colombie, dans quel but ?
Cela fait des années que la drogue circule sur le territoire Colombien et pose des problèmes entre les paysans et les forces publiques. Une des principales raisons de l’accord de paix entre le gouvernement et les farcs était de solutionner les mésententes liées à la drogue. C’est pourquoi la Colombie met en oeuvre un plan de substitution de la cocaïne. Cependant il semblerait que les problèmes persistent.
Selon Daniel Rico, enquêteur pour la fondation des idées pour la paix , les projets de substitution de cocaïne sont utilisés à des fins clientélisme par les différents gouvernements. Alors que les trafiquants demeurent dans le sud du pays, ceux qui décident résident dans les capitales, là où ils détiennent un certain pouvoir et entretiennent des relations avec les autorités. Ce qui leur permet de se couvrir de toute implication dans ces activités, tel le blanchissement d’argent. Affirmation évoquées lors du Séminaire sur la sécurité et la défense en Colombie.
De plus, ces activités demeurent encouragées par l’absence d’Etat sur certains territoires. En effet, malgré les espérances du gouvernement colombien, depuis l’accord de paix avec les farcs, la production de cocaïne a augmentée. De plus, les groupes mafieux ont acquis un « apprentissage criminel » et renforcent leur domination grâce à la corruption.
Suite à des pactes de non agression, l’on pourrait croire que les meurtres ont diminués dans le pays. Or, les violences demeurent présentes mais sont cachées à cause des autorités qui se focalisent principalement sur les producteurs et non sur ceux qui gère le trafic.
La solution pour lutter contre ces problèmes évoqués serait donc la régulation totale, de la semaille passant par la production jusqu’à la distribution.
Article provenant de “El Espectador”, datant du 18 Novembre 2017.
