20 critères qui prouvent que vous êtes le seul à travailler cet été

Cindy S.
#FeedYourBrain, des articles nourrissants.
9 min readAug 17, 2017

Le nombre d’indices augmente. Votre train-train quotidien reste inchangé, mais… là… juste sous vos yeux

Un je-ne-sais-quoi vous interpelle…

Cet été vous êtes l’unique personne à travailler !

Que ce soit ou non par choix, vous ne faites pas partie des vacanciers juillettistes, et même pas non plus des aoûtiens.

Vous êtes alone.

Vous ne me croyez pas ? Ouvrez vos mirettes. Il y a des signes qui ne trompent pas.

Comme chaque matin, vous voilà parti au travail. Toujours le même trajet : vous prenez votre voiture jusqu’à la station de métro la plus proche, puis arrivé non loin de votre travail vous continuez à pied.

Voici les signes qui vous prouvent que les autres sont en vacances et pas vous :

1. Vous êtes le seul à savoir quel jour nous sommes

Attention, je ne parle pas de la date du type : 6 juillet 2017 ! Non, je parle simplement du jour de la semaine : un jeudi.

De plus en ce moment vous semblez être le seul à détester les lundis.

2. Vous êtes déprimé quand il fait beau

Ce matin, attentif à la météo, vous espérez secrètement qu’il pleuvra. Vous souhaitez un épisode orageux, une intempérie qui s’abattrait durement sur toute la France. Même les rafales de vent à 350 km/h vous font rêver.

3. Vous tombez sur des travaux routiers… beaucoup de travaux routiers

Finalement c’est sous un soleil RADIEUX que vous prenez votre voiture. Devant vous : le vide du désert social.

La ligne d’horizon s’étend à l’infini. Tout le monde est sur la côte…

Vous pourriez être super en avance à votre travail mais ici et là le doux son des marteaux piqueurs et autres engins de travaux accompagnent votre trajet.

Bon gré mal gré, vous frôlez la crise de nerf : vous êtes gentiment contraint de visiter la ville (voire celle d’à côté) en empruntant de nombreuses déviations. Suivez les panneaux !

4. Vous sentez une odeur de propre dans le wagon du métro

Une fois votre voiture garée, vous arrivez enfin au métro !

8H20 : vous voilà seul dans la rame, ou presque.

Lorsque vous passez les portes du métro, ces dernières semblent mettre un temps fou à se refermer tant les usagers ont déserté ce lieu.

C’est le moment pour vous de tester quelque chose d’inédit !!

Si, si ! Allez-y ! VOUS POUVEZ… VOUS ASSEOIR !

Il y a tellement de place que vous pourriez même demander à votre poney de compagnie de vous accompagner !

Toutefois, et ça vous fait râler, les horaires d’été vous ont considérablement ralenti.

Cherry on the cake : vous apprenez que votre arrêt ne sera pas desservi pour cause de travaux !

5. Vous êtes le seul à regarder votre montre

Commençant à être en retard, vous regardez nerveusement votre montre. Vous connaissez ce mouvement symbolique du bras pour regarder l’heure ? Et bien ces jours-ci vous êtes bien l’unique personne à le connaitre.

6. Contrairement à tous, vous marchez en solo

En sortant du métro, vous le sentez…

Ici et là les individus se déplacent en meutes. Groupes d’ami(e)s, de touristes, familles, couples.

Vous êtes le seul à être isolé. Bien entendu, qui voudrait vous accompagner au travail mis à part votre poney de compagnie ?

7. Sans le vouloir, vous maitrisez le chinois !

Un touriste vous demande son chemin, spontanément vous lui indiquez la gauche dans un anglais irréprochable.

Vous avez été contaminé.

Familier au tumulte récent des bavardages en langues étrangères dans le métro, la rue, ou dans votre café habituel, vous avez appris malgré vous des notions de russe, de chinois ou encore d’anglais.

La France est touristique, voilà donc le pourquoi du comment !

8. Plus stressé que le reste du monde ? OUI

Cette fois-ci vous êtes définitivement en retard !

Vous avez l’impression (surtout quand vous êtes justement pressé), que vous êtes le seul à marcher vite. Une vague de touristes mous vous barrent la route.

Vous slalomez tant bien que mal entre les lents passants pour atteindre votre lieu de travail.

Mission réussie !

Oups… L’ascenseur est en panne.

Horaires d’été : la maintenance est injoignable.

Courage, il ne vous reste plus qu’à grimper les huit étages qui vous séparent de votre bureau.

9. Vous êtes le seul à ne pas porter de tongs

En grimpant tous les étages, vous repensez à votre périple.

Un détail ne vous a pas échappé : le nombre incommensurable de porteurs de tongs.

Sur votre gauche, sur votre droite, légères, de toutes couleurs, c’est officiel : les tongs vous narguent.

Serré dans vos belles chaussures professionnelles brillantes, vous n’avez pas osé franchir le pas d’en porter au travail, même si vos supérieurs hiérarchiques ne vous voient pas… puisque qu’ils sont en vacances.

Bon, de toute façon, il parait que cette année c’est claquettes/chaussettes, alors tous ces vacanciers vous paraissent plus que has-been.

#Loosers

10. Vous êtes en bore-out total

Arrivé à votre travail, vous ne trouvez pas très bien la motivation d’accomplir toutes les tâches qui vous incombent.

Alors que les autres sont fatigués d’avoir trop mangé la veille, trop marché (en tongs justement), ou d’avoir trop fait les boutiques…

… vous êtes le seul à être épuisé en fin de semaine CROULANT sous une montagne d’exigences professionnelles dont vous êtes l’innocente victime !

11. Vous ne comprenez pas que votre médecin quitte la ville en vous laissant esseulé

Juste avant votre pause-déjeuner, vous appelez votre médecin dans l’espoir qu’il accepte de vous recevoir dans l’après-midi. Au bout du rouleau, vous convoitez l’arrêt maladie.

Réponse téléphonique cinglante de la secrétaire médicale :

“Ah non. Mme Doliferalgan est en congé, elle reviendra dans cinq à six semaines, vous pouvez attendre ?”

Son absence vous affecte car si lui est parti, vous, vous êtes coincé là.

Vous prenez votre mal en patience.

12. Vous ne parvenez pas à joindre vos proches

En fin de journée, désespéré, vous tentez de vous confier à un ami, vous saisissez votre téléphone et composez son numéro.

Raté, vous tombez immédiatement sur son horrible répondeur :

“Hello, je suis parti nager avec les tortues. Laissez-moi un message, patientez deux ou trois semaines et je vous rappellerais… peut-être… BIP” (notez l’emploi du conditionnel).

13. Les uniques lunettes transparentes c’est vous qui les portez

Devant votre entreprise, c’est certifié : vous voyez bien que les lunettes de soleil envahissent les rues. Tout comme leurs copines les tongs, elles sont légion.

Définitivement, vous êtes maintenant la seule personne à sortir avec vos verres transparents.

Vous au moins vous n’avez pas à vous soucier de ressembler ou non à une grosse mouche.

14. Votre restaurant favori : closed !

19h00 : Ouch ! Douche froide ! Vous qui pensiez trouver un peu de réconfort dans votre resto number one, le voilà fermé.

Les autres touristes ne s’en soucient aucunement, il ne soupçonnent pas à quel point les tapas y sont à chaque fois extraordinaires.

Vous hallucinez ! Comment un restaurant peut-il ne pas ouvrir ses portes pendant les vacances ? Ce n’est pas la période où il a le plus d’opportunités de faire du chiffre ?

Il faut croire que non. Vous allez vous changer les idées à votre terrasse de café préférée (probablement fermée elle aussi).

15. Vous êtes le seul à sentir plus le café que le monoï

Et oui, cette douce odeur de crème solaire légère et parfumée. Vous la sentez, ça c’est une certitude. Mais ce n’est pas vous qui en mettez.

Vous, votre fragrance, c’est plutôt celle du café du matin, de 12h et de l’après-midi !

16. Votre boite mail DÉBORDE d’e-mails confirmant que vous êtes le seul à travailler

De retour chez vous, vous consultez vos e-mails :

“Bien le bonjour, je serai en vacances du 15 juillet au 31 août. En cas d’urgence, veuillez vous tourner vers mes malheureux confrères qui eux bossent encore, cordialement”.

Lassant.

17. Vous détestez regarder les photos de vos ami(e)s en vacances

Peut-être parviendrez-vous à décompresser sur les réseaux sociaux ? Fausse bonne idée. Vous en êtes sûr : il existe bel et bien un univers parallèle au votre où des individus se détendent.

“Lilia a ajouté 3856 photos à l’album Le bruit des vagues”

Vous décidez de boycotter Twitter, Facebook et Instagram.

18. Vous avez le teint… blafard

Avant de vous coucher, vous décidez de prendre une douche.

Pas une trace de bronzage. Vous vous faites une raison, et puis dans certains pays asiatiques la peau bronzée est carrément esquivée.

Ça tombe bien, si vous auriez dû choisir un face kini cet été, vous n’auriez pas su lequel prendre.

19. Vous déjeunez à 12h pile, 12h05 si vous êtes foufou !

Alors que les vacanciers mangent généralement aux alentours de 14/15h, vos repas à vous sont toujours chronométrés.

Ils doivent être avalés lors de votre pause-déjeuner.

Dans votre lit vous prenez une décision radicale ! Même si c’est de la pure folie, demain vous vous autoriserez pour une fois à manger à 12h15 au lieu de 12h00 !

WOOOW qui sait, vous approcherez surement du doux sentiment de liberté émanant de la qualité de vacancier !

20. Enfin, vous sortez de votre torpeur et fermez cette page à toute vitesse

Vous êtes décidément bien au bureau, il faut vous remettre à travailler, fini de vous éparpiller sur l’internet mondial.

Quoi que… Pour un regain de motivation, je vous conseille de zieuter encore ceci.

Si vous vous reconnaissez dans les points précédents, je vous l’annonce : vous êtes donc le seul à travailler cet été.

Convaincu ?

Dernière minute !

Certains sont contraints, d’autres choisissent volontairement de rester travailler l’été, et nous les soutenons.

Pour agrandir votre sourire, je vous invite donc à parcourir ce site rigolo qui vous prouve en photos que ceux qui restent au bureau ont de l’humour à revendre !

ATTENTION SPOIL TOTAL : je partage mes 5 illustrations favorites :

Par Cindy S. — Commise aux écritures

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