#1jour1texte — Jour 10 — Pourquoi il faut arrêter les challenges sourcing …

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE
2 min readSep 7, 2019

… et les remplacer par des challenges d’écriture.

Ok, les gens vont dire que je l’ai mauvaise de m’absorber dans #1jour1texte plutôt que le “SOSUEU Comp’.”

Que c’est l’hôpital qui se fout de la charité - après tous les sourcing games dont je me vante…

Surtout, je vois ce qui a été une aide un moment comme une entrave maintenant.

Une échelle, on s’en sert pour monter, pas s’y accrocher.

C’est vrai, les sourcing games débloquent la capacité à résoudre des problèmes.

C’est fun, ca demande de la persistance, de l’ingéniosité. Ca favorise des vocations. On apprend des trucs cool qui boostent la productivité.

Je ne parle pas de gagner 30% de rapidité, je veux +100% d’efficacité.

Aujourd’hui, le challenge n’est plus de trouver les gens.

Il est de trouver quoi leur dire.

Tout le monde est accessible.

Il n’y a jamais eu besoin de clé pour trouver un nom.

Plutôt la clé pour ouvrir une fenêtre d’influence.

Dans ce sourcing game là, les mots justes comptent triple sur les mots clés.

Anecdote, j’arrivais tout frais après avoir passé la question 4 du challenge online SOSUEU 2018. Ca consistait à trouver la photo de Michael Bazzell.

Hein? De qui?

Le mec qui a popularisé OSINT auprès des journalistes, puis des sourceurs. Ancien du FBI. Spécialisé pour effacer son identité numérique. Enquêteur en ligne pour trouver les traces de vrais criminels.

Bref, grosse légitimité.

Mais chacun son métier.

Nous ne sommes pas détectives privés.

Recruteurs, nous changeons parfois des vies. Nous ne sauvons pas la vie d’enfants kidnappés.

Bref, content d’avoir trouvé ZE photo, je m’imaginais hyper capable de résoudre les challenges “in real life” pour sourcer des commerciaux.

Pensez-donc. Si on arrive à choper le petit fruit caché en haut, rien de plus facile que cueillir les grosses cerises par terre.

QUE NENNI !!

Oui, on peut les voir, s’en approcher, mais les attraper.. Bonne chance pour toucher juste.

La difficulté n’est pas de trouver.

Tapez n’importe quel mot dans une base de donnée, elle enverra des résultats.

Mais à qui parler en premier, pour dire quoi?

Il faut travailler le “pourquoi”, la raison derrière nos choix, puis l’exprimer clairement, sans en faire trop.

Bref, mieux vaut un sourceur qui écrit, qu’un sourceur qui code.

Ca tombe bien, ce que je cherche, c’est la justesse des mots.

Trouver quoi dire, à quel tempo, sur quels canaux, au bon moment.

Les challenges sourcing exotique?

Ils attendront.

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David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE

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