#1jour1texte — Jour 18 — Comment rendre son écriture addictive? 1/3 — Le Manifeste

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE
3 min readSep 15, 2019
Gloire ou sérénité?

Bientôt 20 jours de challenge. J’avais hâte de clôturer par 1 article sur l’écriture addictive!

En fait, il y a assez de matière pour en faire 3.

Etape 1 —

Ecris ton manifeste!

Un pacte que tu signes avec toi-même.

Pas de sang, pas de démons.. mais tu ressens la démangeaison.

Une affaire sérieuse.

Dont tu es à la fois le destinataire et l’auteur.

Une écriture addictive, c’est une écriture dont vous êtes vous-même addict.

Dit autrement, on ne peut s’empêcher de réécrire.

Evidemment, c’est mieux d’accrocher des lecteurs en chemin.

Mais le but reste de se prendre en main.

1. Tu as assez réfléchi. Assieds toi et écris.

Ta réflexion est un boulet accroché à tes mains.

Enchainé si longtemps, on a oublié le poids. Comme ça rends lourd.. comme on est rapide sans.

Si tu es comme moi, tu réfléchis beaucoup.

Tu as suffisamment de matière depuis longtemps.

A ce stade, il ne reste qu’une chose à faire.

Pose ton derrière, écris.

2. Fais taire la voix intérieure. Ecoute tes mains.

L’écriture est un travail manuel. On coupe, on élague, on fait pousser. On cultive un jardin.

Oublie l’esprit qui produit des rêves. On n’écrit pas avec.

On écrit en écoutant ses mains.

3. Augmente l’intensité, vise la concentration laser tout du long .

Le flow. Etat second. Rien n’existe autour.

La durée est différente.

Ce qui prenait 10 jours sort en 1 soir.

Ce que tu visais dans quelques mois se réalise en quelques jours.

L’après coup fait mal?

On encaisse, on avance.

4. Pas un jour sans écrire.

N’écoute pas le mauvais génie, celui qui te dit de poser la plume.

On le voit sur l’épaule, souffler que ce n’est pas grave. Que personne ne regarde, que tu reprendras vite.

Pas un jour sans écrire, ca signifie pas un jour sans le prendre et le balancer loin.

Lui dire non, c’est mettre son ombre à terre.

L’écriture est un sport de combat.

Il y a une part de soi à mettre K.O..

5. Pas un jour sans apprendre.

En écrivant, on aiguise sa pensée, on découvre ses ressorts.

On se gueule dessus. On écrit toujours à quelqu’un. Il n’y a pas d’écriture impersonnelle. Il n’y a pas d’écriture aveugle.

Il n’y a pas d’écriture sans apprentissage.

6. Termine le texte que tu commences. Quelle que soit la situation.

Je me suis découvert tant de fausses excuses à dégager.

Manque de temps, manque de matière, manque de sujet, et même manque de batteries!

Avec l’urgence, le temps imparti, la fin du jour donne l’impression d’une lame qui descend sur la nuque.

Ca débloque.

Pas le temps de perdre du temps.

Il vaut mieux réécrire un texte imparfait, que rêver un texte impeccable.

Je me suis étonné: mal des transports, 20.000 choses à faire, famille autour..?

En fait, il y a toujours moyen.

--

--

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE

Collaboration Catalyst @Smartadserver — “Don’t count the days, make the days count” >> www.lcdrd.com <<