#1jour1texte — Jour 9 — Ce qui distingue un bon sourceur.
Les extensions Chrome, les CSE, le scrapping?
Ecriture ultra-personnalisée? Ciblage laser?
La chance?
Tout ça aide, parfois beaucoup, mais pas autant que la gestion du temps.
Autrement dit, combien d’actions décisives effectue t-on dans une journée, une demi-journée, une demi-heure?
Iker Jusue résume mieux que moi dans ce podcast.
Il peut sembler étrange que le SourceCon GrandMaster 2019 centre son intervention sur ce qu’il met dans son Google-calendar.
Tellement prosaïque.
On a tous un calendrier.
Ce qui fait la différence, c’est de réaliser ce qu’il y a marqué dedans. Bien choisir les time-blocks, les répéter sur la durée.
On est d’accord, le sourcing n’est pas de la physique nucléaire.
C’est une activité basée sur la performance. Comme un sport.
Il faut réfléchir en sourcant, bien sur - mais il faut surtout sourcer.
Super, tu vas me dire que pour être bon, il faut juste sourcer?
Oui.
Aussi simple que ça.
Tu connais la loi des 1%?
En progressant d’1% chaque jour, en 72 jours on double sa performance.
Enfin, ca c’est la puissance des intérêts composés.
Ca marche sur une assurance-vie, est-ce que ca marche dans la vraie vie?
Kurt Vonnegut a écrit chaque jour pendant 25 ans avant de publier son chef-d’oeuvre.
Si j’écris 800 mots par jour, sur un jour c’est peu… En 1 an, c’est l’équivalent de 6 romans.
Se fixer des objectifs quotidiens d’écriture, de discussion, de mise en relation, paraît une goutte d’eau.
En réalité, la régularité crée un océan.
Le plus important: on obéit à une règle fixée par nul autre que soi.
Ca ressemble à une définition de la liberté de prof de philo?
C’est qu’un bon sourceur est un sourceur libre.
Libre.
Pas de faire tout ce il veut. Pas de ne rien faire.
Juste libre de réaliser ce qu’il écrit sur son calendrier.
Prosaïque mais tellement important.
