Cher Journal,

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE
3 min readJan 11, 2019

En 2018, on n’est pas allé très loin.

J’avais plus d’ambitions pour toi que d’être un hub à posts LinkedIn.

C’est ma faute, je n’ai pas trouvé la bonne formule.

C’est sur que partager des requêtes booléennes qui révèlent les traces numériques de personnes que tu vas approcher.. Ce n’est pas ce qui est le plus utile à tes lecteurs.

Et il se publie tant d’articles sur les hacks, les techniques d’identification, sur la tech, que j’adore lire! Mais ce n’est pas mon territoire, ni ma singularité.

Du coup je me demande: qu’est-ce que je veux partager, et qui serait digne de rester sur la toile parce qu’utile à presque tous les recruteurs?

Ecrire.

Aussi loin que je remonte, lorsque l’on demande à un gamin ce qu’il veut faire quand il sera grand, je me pensais écrivain.

Rêveur et insatisfait, techniquement mort quelques minutes à l’âge de 5 ans, je me souviens du tunnel de lumière, de la vision de son propre corps.

Peut être que je rêve, reconstitue ou part dans des délires mystiques, mais cela fait partie de mon histoire. Qu’est-ce que que cela fait dans ce texte? Je ne sais pas, je laisse les doigts courir sur le clavier. Méthode que je recommande à tous ceux qui n’arrivent pas à se “lancer” dans ce qu’ils voudraient écrire.

Ok, mais qu’est-ce que ca veut dire au quotidien et dans ton boulot? Boulot, job, emploi, travail, je n’aime pas ces mots. Je leur préfère le terme “Activité”.

Comment passes-tu ta journée, es-tu actif, est-ce que tu agis selon tes propres décrets, ceux de ton manager, de la vie, de ta famille, de la société?

Ma définition de la liberté, dans le cadre d’un contrat de travail, consiste dans la compréhension de ce que l’on signe, de ce pour quoi l’on signe, et de ce qui en découle.

Etre libre, d’une certaine manière, c’est choisir de plein gré ses chaînes jusqu’à danser avec elles.

Délire philosophique? Que j’ai en partage avec Spinoza alors. L’auteur qui m’a le plus marqué. Celui qui synthétise la rationnalité, l’artisanat, la tranquillité, la générosité, l’interiorité qui est universelle autant qu’étrange.

Cela étant dit, que faire de toi, Journal, en 2019?

Peut-être la même chose que ce que je fais au quotidien ces trois dernières années.

J’écris, j’apprends, je voyage, je partage, j’aide des gens à trouver leur boulot. J’aide des boulots à trouver leurs personnes. C’est ce que je fais, et j’aime ce que je fais.

Du coup, c’est clair maintenant: je vais écrire et je souhaite donner envie d’écrire.

Aux personnes qui ne cherchent pas d’emploi. Pour leur donner envie d’en chercher un.

Aux personnes qui cherchent un emploi, pour vérifier si leur voie coincide avec ma voix.

Aux recruteurs qui écrivent leurs annonces, leurs messages, leurs emails, leurs posts, leurs statuts.

Et pour le synthétiser en 1 mot: Voler.

Dans les 2 sens du terme, prendre de la hauteur et prendre ce qui vient d’ailleurs- pour combiner quelque chose d’unique et de personnel.

Ce sera notre thème cette année.

D’ailleurs, toi qui me lis, quelles sont tes questions sur l’écriture en recrutement?

Je n’aurai pas les réponses, mais on cherchera ensemble.

Promis.

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David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE

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