#1jour1texte — Jour 8 — Ma plus grande faiblesse?

David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE
3 min readSep 5, 2019

Oui, ça ressemble à une mauvaise question de recruteur.

Non, je ne vais pas esquiver avec habileté.

J’ai longtemps cru que mon principal point faible était le manque de compréhension mathématique.

En grandissant, j’ai vaincu cette peur du chiffre. J’éprouve maintenant du plaisir à la logique, l’algèbre, la géométrie.

Je ne serai jamais au niveau d’un terminal S, mais je peux sans crainte ni horreur ouvrir un livre de math ou quantifier ma journée.

La logique booléenne, la règle de 3, les calculs de pourcentages, sont des fondamentaux dont je me sers chaque jour. Ca ne va pas chercher loin, mais c’est toujours suffisant.

Avec le sourcing, cela se répète. A force d’approcher des personnes au skill-set quantitatif, on se met à penser que l’on gagnerait à implémenter ces compétences en analyses de données et développement informatique.

Cependant, même là, avec le temps, je ne me sens plus complexé.

A tel point que je pense sérieusement qu’il vaut mieux perfectionner ses compétences en écriture, qu’en math/info.

Je ne vais pas réveiller le débat terminal L vs S. Mais il faut être fier des Lettres.

Non, ma plus grande faiblesse, ce ne sont ni les chiffres, ni les lettres, mais la gestion du temps, et le contrôle de son agenda.

J’en ai vraiment pris conscience lorsque je n’ai plus eu de collègues équilibrant cette déficience.

Je vous passe la série d’anecdotes.. merci aux personnes qui m’ont complétées avec zèle lorsque rien ne les y forçaient.

Cette année, mon entreprise m’a ouvert l’accès au catalogue d’une plateforme de MOOC: je me suis précipité sur Javascript et l’allemand.

J’avance toujours dessus.

Mais force est de constater; ce ne sont pas les langues, l’IT, ou les sourcing hacks qui ont déverouillé ma productivité. Plutôt le passage de dangereusement nul en “time management” à OK.

Vaut-il mieux travailler à développer ses forces, ou améliorer ses faiblesses? Je me suis longtemps positionné dans le premier camp. Dans les faits, c’est le second qui l’a remporté.

Maintenant, lorsque je montre mon système d’organisation quotidien, les gens me prennent pour une personne très organisée.

C’est tout le contraire!

Je suis forcé de mettre des gardes-fous élaborés, plus serrés qu’aucun micro-manager ne le ferait, au risque de voir mon esprit divaguer d’onglet en onglet.

Bref, loin de la concentration laser nécessaire à un sourcing productif.

La rétribution d’1 journée dépend de la durée dédiée à ce que est identifié prioritaire — et qui l’est vraiment.

Lorsqu’on s’endort après avoir travaillé intensément à accroître son savoir-faire, on s’endort épuisé mais satisfait.

La planification -quotidienne, semestrielle, annuelle, de fin de vie (Glups...)- est un élément dont je ne pourrai plus me passer.

Je vous partage une liste de lectures et outils qui m’ont aidé:

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David Sankar
JOURNAL D’UN RECRUTEUR EN VADROUILLE

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