Le Récap’ du 14 septembre : #InfluenceGovernment, #BatteriesInnovantes, #CybersécuritéAérienne

Renaissance Numérique
Le Récap’ de la semaine
3 min readSep 14, 2021

#InfluenceGovernment

Dans une publication récente, des chercheurs du Scottish Centre for Crime and Justice Research (SCCJR) lancent l’alerte sur l’émergence d’une nouvelle forme de « gouvernement de l’influence » au Royaume-Uni, qui utiliserait des données personnelles afin de mener des campagnes de publicité ciblées. L’objectif de ces dernières ? Altérer les comportements des citoyens en jouant sur leurs biais cognitifs. Comme l’expliquent les chercheurs dans leur note, ce nouveau mode de gouvernance serait issu d’un croisement entre la théorie du « nudge » (le fait d’influer sur les biais cognitifs afin de modifier les comportements en ligne) et les possibilités offertes par les grandes infrastructures de publicité en ligne, qui permettent de mener des campagnes d’influence comportementale sans précédent. La création de la Behavioural Insight Team (appelée aussi nudge unit) sous David Cameron a initié ce processus d’influence. Celui-ci porte par exemple sur de la prévention auprès de jeunes susceptibles d’être impliqués dans des faits de cybercriminalité. Pour les chercheurs, ce « gouvernement de l’influence » pourrait entraîner des discriminations envers les citoyens, et en particulier les groupes les plus vulnérables et les plus défavorisés. Des jeunes ayant visionné des vidéos de rap sur YouTube ont par exemple été systématiquement ciblés par des publicités contre les crimes à l’arme blanche. Pour les chercheurs, ces campagnes ciblées constituent des « interventions politiques de première ligne, qui doivent être considérées comme telles et soumises au même débat public, au même examen et à la même responsabilité que les autres politiques publiques de ce type ». (Lire l’article)

#BatteriesInnovantes

La mise sur le marché du bracelet de fitness connecté “Whoop 4.0”, consacre le développement d’un nouveau type de batteries sur le marché des biens de grande consommation. À la base de cette innovation, un enjeu : élaborer une batterie de taille réduite mais plus puissante que celles présentes sur le marché, afin de pouvoir incorporer des capteurs dans une gamme de vêtements de sport. La start-up Sila, à l’origine de cette innovation, s’inscrit dans la “nouvelle vague” des technologies de batteries (au sein de laquelle on retrouve également des entreprises telles que Enovix, QuantumScape ou Solid Power). Cette nouvelle génération de batteries vise à augmenter les performances des appareils électroniques grand public, mais pourrait également contribuer à l’électrification des voitures et des avions ou à réduire la dépendance aux combustibles fossiles. Pour ce faire, cette nouvelle technologie propose une évolution de la batterie lithium-ion, un temps révolutionnaire mais qui aujourd’hui stagne en termes d’innovation. Sa particularité ? La conception et l’utilisation d’un nouveau matériau, une poudre de silicone, en lieu et place du graphite, permettant de concentrer un plus grand nombre d’atomes de lithium au sein de chaque batterie. (Lire l’article)

#CybersécuritéAérienne

Si les attentats du 11 septembre 2001 ont bouleversé la conception de la sécurité aérienne, conduisant à la mise en place de mesures de sécurité drastiques, les compagnies aériennes se préoccupent également de plus en plus des risques liés au piratage informatique. Les dispositifs de sécurité physiques contre le terrorisme étant devenus extrêmement sophistiqués, les experts en sécurité aérienne considèrent que les nouveaux dangers sont invisibles. En effet, via l’adoption croissante de nouvelles technologies et le développement de services en ligne, le secteur de l’aviation a accru sa vulnérabilité vis-à-vis des hackers. Concernant le trafic aérien, la menace la plus forte réside dans le piratage des systèmes de communication entre les pilotes et les contrôleurs aériens. Au sol, ce sont les attaques de systèmes (gestion des réservations, des bagages, etc.) qui sont redoutées. Ces dernières sont d’ailleurs très répandues. Eurocontrol (l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne) a recensé 1 260 attaques en 2020 et estime qu’au moins un des acteurs du secteur dans le monde est victime d’un rançongiciel chaque semaine. Si les hackers sont généralement motivés par l’appât du gain issu des rançons, certains États pourraient aussi être tentés de mener des opérations d’espionnage et s’emparer des nombreuses informations disponibles concernant les passagers (noms, historiques de vols, etc.). (Lire l’article)

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