Il était une fois Le Plateau…

Lilia_Fh
#LePlateau

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Nous sommes le 30 mars 2018, et cela fait un an et demi que Le Plateau, espace de corpo-working et d’innovation de 1000 m², au sein des Dunes Société Générale, a ouvert ses portes.

Le mot “espace” n’est probablement pas le meilleur qualificatif que l’on puisse attribuer au Plateau, et on pourrait même s’attarder sur cette phrase que l’on s’est si souvent répétée avec mon équipe, mais que je me suis aussi répétée à moi-même : “Le Plateau, ce n’est pas qu’un lieu”.

Le Plateau est avant tout une communauté de personnes, d’individus à part entière, riches de leurs expériences et de leurs compétences, mais aussi riches par leurs personnalités, leurs tempéraments divers et variés, leur curiosité, et leurs talents.

C’est avec joie que j’ai eu la chance, d‘amorcer, d’animer, et puis de suivre l’évolution de cette communauté, depuis le 16 octobre 2016. Et c’est avec le cœur serré que je quitte aujourd’hui Le Plateau, après 18 mois intenses.

Je souhaitais ainsi vous partager, mes apprentissages, nombreux et variés, mais aussi mon ressenti à l’issue de cette belle aventure.

Mais alors, le métier de Community Developer, ça consiste en quoi ?

Avoir pour volonté de réunir des projets internes Société Générale, des startups externes, et des partenaires dans le but de favoriser le partage de connaissances et de compétences, de stimuler l’innovation et d’impulser un changement de culture au sein d’un grand groupe n’est pas une mince affaire!

C’est une belle mission que l’on s’est donnée il y a de ça 18 mois, et cela a été un vrai challenge à relever.

Lancer une communauté est un travail de longue haleine, qui nécessite patience, confiance et persévérance. C’est un aussi un travail qui s’assoie sur des valeurs longuement pesées et pensées, et qui constituent la vision et la mission que l’on se fixe avec et pour cette communauté. Ces valeurs peuvent se matérialiser sous la forme d’un manifeste, ou par de simples règles de vie. Mais il est surtout essentiel qu’elles soient incarnées, que chaque personne rejoignant cette communauté s’en sente imprégnée dés lors qu’elle franchit le pas en son sein.

Le Community Developer est la 1ère personne qui se doit d’incarner ces valeurs, afin de créer l’impulsion nécessaire à la prise de marques des membres de sa communauté.

Au Plateau, ce sont ces valeurs qui nous ont permis de créer un cadre de bienveillance, de non-jugement, de co-construction, et d’entraide. Un cadre où chacun peut se sentir libre d’être, et ce, dans le respect d’autrui. Et c’est aussi grâce à ce cadre qu’il a été possible d’encourager les membres de la communauté à participer, à partager, à réaliser, et même à créer.

Le Community Developer est en fait, le premier mais non l’unique, contributeur et bénéficiaire des échanges, interactions et relations qui se créent au sein de cet écosystème organique !

Si il y avait une chose à retenir …

Lancer et animer la communauté du Plateau a été pour moi, un vrai objectif intrapreneurial, que je compare volontiers à la conception d’un service : il faut constamment tester son offre d’animation auprès de l’utilisateur final.

La méthodologie de design thinking prend ici tout son sens. Chaque format d’animation, d’événement ou d’atelier doit être constamment pensé, designé, testé, questionné, modifié, redesigné, testé de nouveau et ainsi de suite.

Comme je le mentionnais précédemment, l’impulsion donnée par le Community Developer permet de poser le cadre et les outils pour interagir. Mais chaque membre de la communauté est lui-même acteur et contributeur au sein de cet écosystème.

Au sein du Plateau nous réunissons des projets divers et variés : fintech, insurtech, projets à impact sociaux et environnementaux, projets en lien avec les Ressources Humaines etc. Et pour permettre l’accompagnement et l’accélération de ces projets, nous faisons appel à l’intelligence des individus qui composent cette communauté.

C’est pourquoi il est nécessaire que chacun de ses membres se sente libre d’être, dans son authenticité et son entièreté. Sans cette liberté, il est difficile de laisser libre court à son pouvoir de création, et à sa force de proposition. Et en conséquence, aucune forme d’intelligence collective ne peut voir naître.

Et si la communauté était la seule forme de gouvernance holacratique ayant fait ses preuves ?

Ce groupement d’individus autour de valeurs et d’intérêts communs que l’on appelle communauté, reste aujourd’hui la plus vieille forme de gouvernance partagée.

Bien qu’elle soit plus distribuée qu’auparavant, elle garde cet ADN qui la caractérise si bien : l’intelligence collective.

Cette intelligence qui nous permet d’installer les piliers de la collaboration, et d’aller plus loin, ensemble. Pour que chacun y trouve son compte, que chacun soit bénéficiaire et contributeur à la fois, que chacun puisse donner mais aussi recevoir.

A l’heure où la technologie prend une part considérable dans la diffusion d’informations et la création d’organisations humaines dites communautés, il me semble important de rappeler que l’humain en reste le cœur.

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