Spark Horizon : Moins de CO², plus d’économies

On n’arrête pas le progrès !

Parfaite illustration du souci de lier avancée technologique et préservation de l’environnement, la voiture électrique s’affirme de plus en plus comme un dispositif incontournable pour faciliter le nécessaire accompagnement vers la transition écologique. Animés par cette fibre écologique, les 3 co-fondateurs de Spark Horizon— start up à l’initiative d’une solution de recharge électrique gratuite et universelle — ont accepté de revenir en détail sur leur parcours, la genèse de leur projet et leur perspective d’avenir. Focus.

Une volonté commune d’entreprendre

Plus ou moins issus du même sérail, les co-fondateurs de Spark Horizon ont bâti un terrain d’entente professionnel à partir duquel ils ont pu co-construire leur projet entrepreneurial dans le domaine de l’écologie et de la technologie.

En effet, Thibaud Febvre a un background en marketing et Data Sciences. En terme d’expériences professionnelles, il a eu l’occasion de travailler pour IBM puis pour une start-up de data marketing avant de rejoindre le géant Google sur l’intelligence artificielle des produits grand public.
De son côté, Thibault Castagne dispose d’une spécialisation en génie industriel ainsi qu’en ingénierie financière qui l’a amené à travailler chez HSBC puis dans un fond d’investissement Cleantech.
Enfin, Jules Garbé travaillait auparavant dans le domaine énergétique en Australie avant de rebondir dans l’aérospatial chez AIRBUS pour une durée de 6 ans, et où il était responsable des équipements de télécommunication pour satellites. Au terme de cette stimulante mission il a rejoint une plus petite structure, Aldebaran Robotics, ensuite rachetée par SoftBank Robotics et au sein de laquelle il était responsable de la conception et du développement de robots humanoïdes.

Indépendamment de leur trajectoire personnelle et professionnelle, les 3 collaborateurs ont toujours eu en eux cette viscérale envie de lancer un projet qui leur tenait à cœur et en faire leur activité principale. Tout d’abord vécue individuellement, cette vocation entrepreneuriale s’est convertie en une aventure collective lors d’une conférence sur les transitions énergétiques. Au cours de cette dernière, Thibault Castagne a joué le rôle de «pivot» dans la formation de cette association professionnelle. C’est donc ainsi que l’ambitieux projet de Spark Horizon a vu le jour au cours de l’été 2017.

«Nous ne pensons pas l’électricité comme une source de revenu mais comme un coût»

Lié au plébiscite de la transition écologique ainsi qu’au constat partagé de la «fin d’un modèle», la nécessité d’impulser un changement de comportements s’est imposée ces dernières années. Toutefois, malgré ce besoin exprimé unanimement, cette transition s’avère relativement lente.

Mais pourquoi ?

C’est justement à partir de ce «pourquoi» qu’a émergé le projet porté par, Thibaud Febvre, Thibault Castagne et Jules Garbé.

Leur réflexion s’est tout d’abord articulée autour de la problématique liée au financement et à la rentabilité des infrastructures de charge pour véhicules électriques. C’est en creusant cette piste que les 3 partenaires en sont arrivés à la conclusion qu’il s’agissait d’un pré-requis pour concrétiser cette transition. L’idée de base fut donc d’apporter «une solution viable à un business model qui manque d’équilibre», dixit Jules. Ainsi, Spark Horizon a mis sur pied un concept novateur conciliant l’intérêt économique des usagers et la réduction des émissions de CO². En effet, la start-up s’est donnée pour mission de démocratiser l’accès à la mobilité électrique en proposant un service de recharge gratuit, ainsi qu’une densité accrue des infrastructures de recharge au plus près des points d’intérêt des usagers. Ainsi, les conducteurs de véhicules électriques n’ont plus à se préoccuper du prix de la recharge. En contrepartie, le business model repose essentiellement sur la vente d’espaces publicitaires et sur le packaging d’offres marketing à travers des partenariats avec des marques. En parallèle, la start-up propose une plate-forme digitale de mobilité permettant un traitement optimisé des données utilisateurs.

Démocratiser et faciliter l’usage

Conseillés par un ancien directeur de chez JCDecaux à Londres et accompagnés par un directeur général en Australie, les 3 co-fondateurs ont pour leitmotiv d’ « accélérer l’adoption du véhicule électrique en Europe en accroissant la densité des réseaux de recharge, sponsorisés grâce à la publicité » (Thibaud Febvre). Avec un objectif européen de 9 millions de véhicules électriques en circulation d’ici 2025, Spark Horizon espère bien en démocratiser l’accès, quel que soit leur usage et le portefeuille associé.

Par ailleurs, les 3 entrepreneurs travaillent à faciliter les usages pour les utilisateurs de bornes de recharge. D’une part, en développant un assistant virtuel de mobilité électrique optimisant la planification et la recherche de points charge, d’autre part en poursuivant le développement IOT de leur solution de recharge en y intégrant des capteurs sensoriels supplémentaires afin de mieux servir leurs partenaires et utilisateurs.

Fruit de nombreuses recherches et études, Spark Horizon incarne une nouvelle façon de concevoir la mobilité quotidienne des citadins. Ayant préalablement pris acte des contraintes imposées par la vie citadine, la start-up inscrit sa démarche dans la continuité des directives environnementales fixées par l’Agenda 21 entres autres. Les 3 entrepreneurs ont véritablement vocation à accompagner le changement des pratiques et habitudes des usagers, lesquels s’adaptent de plus en plus aux défis posés par le réchauffement climatique.

La startup SparkHorizon est en résidence sur Le Plateau depuis le 1er Mars 2018.
#LePlateau un espace de 1000m² qui accueille, sous un même toit et sur des périodes pouvant aller jusque 6 mois, des équipes Société Générale et des startups de l’écosystème. Chaque résident travaille sur son propre projet, forcément disruptif ou innovant, dans de grands espaces ouverts où les équipes se mêlent. Le Plateau fournit l’environnement pour permettre ce travail dans un lieu unique mais surtout l’accompagnement méthodologique pour accélérer les projets, l’animation des résidents et du lieu pour leur permettre d’échanger et de partager compétences et expériences.