L’actu des Barbares #1 — Contre les peurs, pour l’optimisme
Avant l’été, nous avions commencé à élaborer une Newsletter barbare hebdomadaire, pour donner des nouvelles de la communauté et relayer les actualités qui nous semblaient résonner avec les valeurs que nous portons. Nous avons gardé le principe, mais pas la forme. Vous retrouverez tous les quinze jours sur Medium le meilleur des news des 100 Barbares, — parce que comme dirait Duc Ha Duong, « le mail, c’est so old school » -et une Newsletter mensuelle, parce que c’est quand même cool de conserver un peu de cathédrale malgré le bazar !
Le livre du moment : « Faut-il avoir peur du numérique ? »
Nicolas Colin, le co-fondateur de TheFamily, associe sa plume à celle de Laetitia Vitaud, spécialiste de la question de l’avenir du travail et des organisations, pour donner une suite au désormais célèbre ouvrage L’âge de la multitude, co-écrit avec Henri Verdier, fraîchement réédité. Dans Faut-il avoir peur du numérique ?, ils passent en revue 25 questions pour lever les malentendus les plus répandus à propos de la transition numérique.
L’enjeu, c’est de sortir de la simple vision technologique pour embrasser une vue d’ensemble du bouleversement en cours, sans être binaire. Le numérique consacre-t-il la suprématie de l’innovation, la marginalisation des Etats, la victoire du gratuit et le grand triomphe des machines ? Marque-t-il la fin du salariat, des managers et du travail au bureau ? Quelles menaces fait-il peser sur la vie privée ? Aggrave-t-il les inégalités et met-il en danger la démocratie ?
Alors, le numérique va-t-il nous dévorer tout cru ? Faites-vous aussi votre idée. Moi, j’ai la mienne : « Même pas peur » !
Le point Julien Letailleur : à l’assaut des médias !
Une couverture et un article dans 20 minutes — et une belle conférence, Visions, le 28 septembre ; un article sur le site de RTL ; et bientôt une télé et un partenariat avec un fameux magazine « Plus féminin du cerveau que du capiton », j’ai nommé Causette. Après l’ADN, Julien Letailleur commence à intéresser de près les médias nationaux.
Personnage du roman Un peuple totalitaire ?, sorti de l’imagination d’ Antoine Brachet, Julien est devenu il y a quelques mois un candidat à l’élection présidentielle « crowd-sourcé », que vous pouvez bien sûr suivre sur les réseaux sociaux (son compte Facebook ici et son compte Twitter, là). Il se mue désormais en crieur de rue, pour porter haut la voix de tous ceux qui font et veulent hurler aux politiques leurs préoccupations, bien loin des programmes politiciens.
Pour déposer votre message à crier et faire avec lui « le pari de l’optimisme » , rendez-vous sur le site de Julien Letailleur. Pour voter pour Julien sur le site de Causette, c’est par ici ! Et si vous êtes à Paris, venez rencontrer mardi 18 octobre le collectif qui s’agite pour donner vie à l’ambition juliennesque de porter des thèmes qui sont chers à la communauté.
Un nouveau site pour Sans A
Après la réussite de sa campagne sur la plateforme de crowdfunding Ulule, l’équipe de Sans A_ a lancé le mois dernier un nouveau site Internet, en même temps qu’une nouvelle formule. Au mois de septembre, vous avez pu découvrir la saison 1, consacrée à l’hygiène à la rue. La saison 2 explore une autre thématique souvent taboue : la prison.
Beau coup de projecteur, Martin Besson vient de rejoindre l’équipe de chroniqueurs de Frédéric Lopez dans l’émission de France 2 Mille et une vies. Le noyau dur de Sans A_ s’est enrichi avec l’arrivée de Louise Vignaud à la rédaction en chef et de Pablo Destrée au développement. D’autres talents se mettent au service de ce média pas comme les autres dont Benoît Raphaël a brossé le portrait il y a peu. Le designer Geoffrey Dorne prépare des affiches. MaiLan dessinera régulièrement les aventures de l’équipe en bande dessinée. On me dit dans l’oreillette qu’on retrouvera aussi bientôt Alexis Poulin, le créateur de la chaîne en noir et blanc, Le Monde Moderne… Et à mon avis, la liste des gens mobilisés pour aider Sans A à sensibiliser toujours plus autour de ces thématiques essentielles n’a pas fini de s’allonger. A suivre !
Tant qu’on est au rayon « réussite éclatante de campagne », j’en profite pour tirer mon chapeau à Catherine Testa et son associé Olivier Toussaint, qui ont levé plus de 17 000 euros sur la même plateforme pour leur média L’optimisme, et nous promettent de jolies surprises dans les semaines à venir. Faites-moi confiance, on en reparlera bien vite !
On a fait la FETE avec Eklore
Pour combattre les peurs, en ces temps de multiples replis, il y a aussi la fête. Lundi 3 octobre, la Cité des métiers de la Villette a pris les couleurs du FETE, le Festival Eklore des Talents et de l’Emploi. Des centaines de personnes se sont réunies pour promouvoir d’autres manières de travailler et de vivre ses talents professionnels. Un petit clin d’œil à deux barbares très impliqués dans l’organisation : Solenn Thomas, fondatrice et directrice d’Eklore, et Didier Point, figure notoire de Pôle Emploi version lyonnaise.
Toute la journée, six parcours permettaient à chacun de trouver sa juste inspiration (et l’occasion de retrouver un bon ramassis de barbares !). J’ai beaucoup aimé la rencontre d’ouverture du parcours « personnes extra-ordinaires », qui réunissait Anne Montgermont, consultante pour Handiréseau, Liliya Reshetnyak, créatrice de Taonity Project et Matthieu Lassagne, coach de dirigeants Hauts Potentiels, pour se demander en quoi les profils atypiques (personnes handicapées, autistes ou à haut potentiel) pouvaient enrichir les organisations. Et si on se rappelait que la différence est créatrice de valeur ?
De la Fabrique Spinoza en passant par Bleu, blanc, zèbre, SoManyWays ou My Feel Good Book, les stands faisaient aussi découvrir d’autres manières d’explorer ses talents professionnels. Une première édition réussie !
Toi aussi, rencontre un Barbare !
Une autre manière d’éclore avec nous et de vous laisser contaminer par notre optimisme, c’est de venir faire un tour sur le site des barbares. Ses fonctions clés : référencer les projets, permettre de s’identifier en tant que barbacteur et de repérer ceux qui sont près de chez soi. Vous pourrez même rencontrer un barbare, en remplissant ce formulaire magique.
On réfléchit constamment à son évolution, toujours pour booster les rencontres et les passages à l’action. Vous avez des idées ? Partagez-les ! Et si vous aussi, vous aimeriez qu’on parle de votre projet barbare, écrivez-nous à lescentbarbares@gmail.com
Rendez-vous dans 15 jours !
