Jacques s’en va

André Jean-Pierre
Les Aèdes
Published in
2 min readDec 19, 2017

Jacques s’en va. Il l’annoncé sur sa page Facebook. Il s’en va dans les bois, coupe les ponts. Coupe les fils aussi. Il se retire de scène, des réseaux sociaux, de la vie publique en sorte. Et s’il revient un jour, ce sera «dans longtemps sous une autre forme».

Notre DJ à la tonsure vient d’avoir 26 ans, explique-t-il. Il s’est fait cambriolé et pouf, tous ses bidules, objets, et trucs n’étaient, et avec eux sa musique.

Une musique dont il distillera des bouts ci-et-là dans les temps à venir. Des mixtapes de ses très nombreux sets improvisés, sur scène ou À la radio.

Car s’il a beaucoup parcouru la planète avec ses bibelots, a beaucoup créé, a beaucoup joué avec le sons et sonorités qui lui passaient sous la main, Jacques n’a pas beaucoup enregistré.

Sa musique n’a jamais été propre à être séquencée, rangée, et cloisonnée, comme une sortie studio, album ou EP, peut l’y obliger.

Ces mixtapes, on les attend de pied ferme, car Jacques, en concert, ça pouvait être ça:

Une expérience visuelle tant qu’auditive, à observer de près, sans comprendre, comment la musique peut prendre forme à partir de quelques bruits éparses et anodins (?).

Alors merci Jacques, ardent défenseur de la fantaisie, que tu es (la fantaisie), et tout le meilleur, à dans la distance et la dissonance.

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