Vendredi sur Mer, promesse à l’horizon
Vendredi sur Mer, une promesse, une ou deux chanson(s), très peu quoi, mais on a bien envie d’extrapoler. Charline Mignot, suissesse, est photographe, photographe de mode, photographe à ses heures perdues, et chanteuse quand l’envie lui en prend. Et il faut croire à un déclic tout récent.
En avril passé, apparaît sur nos streams un titre à tomber par terre, Femme à la Peau Bleue. Entêtante, une chanson qui en vaut dix, qui reste sobre mis se réécoute en boucle. Lumères tamisées, projecteurs braqués sur une voix enchanteresse. Une voix qui nous raconte cette femme à la peau bleue, ce mystère, un mystère que la production -tantôt lugubre, tantôt psycho-, ondulante sous les synthés rétro-, livrée aux mains de Lewis OfMan, ne réussit à sonder. Elle nous semble avoir manqué le tournant du troisième millénaire, cette femme à la peau bleue, distante dans le temps, dans l’espace, il nous en faudra plus pour y voir plus clair.
On découvre alors un titre de l’année précédante, Mort / Fine, composé par Léo de Bleu Toucan. Un titre moins mystérieux, plus résigné peut-être, plus parlé aussi. Bleu Toucan, qui l’accueille pour une chanson, LA, peu après.
Chez Profil de Face Records, Vendredi sur Mer côtoie ainsi Bleu Toucan, ou Magnüm, une bonne influence, ou un bon signe, ou rien du tout. Mais il en vient à venir, avec une entame furtive d’un morceau prochain dévoilée sur Soundcloud et les résos socios. Intitulé Les Filles Désir et produit à nouveau par Lewis OfMan, on l’attend pour le 24 mars prochain. Un premier EP, Marée Basse, devrait nous aider à clore 2017 en beauté. Until then.