Pourquoi j’ai tué la Marque Employeur ? — #TruParis2016

Article 2/5 de Louis sur la Non-Conférence du Recrutement

Connaissant assez peu de choses à la marque employeur, je décide d’aller écouter le prochain débat en me disant que j’y apprendrais des choses auprès de ceux qui la pratique. Et surtout, j’espère que je comprendrais alors le titre, car en y allant je me demande : pourquoi vouloir tuer la marque employeur ?

Intro fracassante : Le slot sur la marque employeur commence, Laurent pose les bases : “Voici mon opinion : la marque employeur ça ne sert à rien, c’est un concept inventé de toute pièce qui ne veut rien dire. Prouvez moi le contraire!”. J’aurais peut-être dû vous préciser le nom de la salle dans la quelle nous nous trouvons, c’est la salle “provocation”, tout va bien !

15 ans que la marque employeur existe (déjà 15 ans, et dire que ça me semblait relativement nouveau !), et il y a apparemment assez peu de résultats ou d’évolutions dans le domaine. Elle a été importée des US (original) et directement traduite du concept d’employer branding (wiki).

Candidats passifs. Comme toujours, ce sont les candidats passifs qui intéressent le plus les recruteurs. La marque employeur n’y coupe pas : elle ne se concentre pas sur les candidats actifs puisque ceux-ci ont déjà une image de l’entreprise, il serait donc inutile de la marketer.

La sainte mesure. Si la mesure des actions que l’on mène est une évidence dans bien des domaines, en marketing par exemple, ce n’est pas toujours le cas en RH. Qu’en est-il de la marque employeur : qui mesure ses actions ? Réponse unanime de l’auditoire, tout le monde mesure. En revanche, lorsque Laurent demande plus de détails sur ce qui est mesuré, assez peu de concret ressort.

Marque employeur vs. Identité de marque vs. ?. Une grande partie du débat s’est centrée autour de la terminologie même de la marque employeur plutôt que sur son utilité. Ce qui est à mon sens dommage car nous avons perdu en qualité de débat lors de cette dernière partie. En guise de conclusion, le terme “marque employeur” est finalement à nouveau adopté par l’assemblée (ouf).

Débat un peu moins riche que le premier, peut-être que le sujet s’y prêtait moins. Ce qui en ressort finalement c’est que seul Laurent souhaite tuer la marque employeur. La majorité des participants voit de l’intérêt à la marque employeur et continueront à en faire. De mon côté, je ne suis pas beaucoup plus avancé sur le sujet, dommage !

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