#TruSourcing 2016, comme si vous étiez !

Louis Laroche
Hiridium’s blog
Published in
7 min readOct 6, 2016

Mon retour sur la non conférence dédiée au sourcing !

Premier slot de #Trusourcing, saurez vous me trouver ? Pas évident, je sais.

Louis : C’est encore avec beaucoup de bonheur que nous avons retrouvé le 13 septembre dernier la communauté #Tru avec Chloé. Après #TruParis, nous voici cette fois-ci à #TruSourcing, où le repère des adeptes du booléen. Après avoir découvert le métier de sourceur avec Paul MOUCHET, nous étions particulièrement curieux de faire le plein de bonnes pratiques.

La journée commence à 9h tapante. Je suis assis dans l’amphi, le portable en main prêt à prendre des notes… tandis que Chloé court dans le 18ème en espérant ne pas être top en retard.

La journée démarre différemment cette année. Nous bénéficions d’une keynote commune. Je ne sais pas vous, mais j’ai trouvé que commencer la conférence de cette manière était plus douce et permettait une meilleure entrée en matière pour les slots qui ont suivi tout le reste de la journée.

Keynote d’entrée : Aimer le sourcing en France

Après avoir défini le sourcing, Alexandre et Laurent enchainent sur une phrase un peu provoc : “Talent war is over, the talent won”. Amusé, je la note. Effectivement, dans notre métier de recruteur de profils IT il faut aller chercher les candidats puisqu’ils ne postulent pas. Le sourceur doit donc non seulement savoir débusquer les “bons profils” (on y reviendra) mais aussi communiquer de la bonne manière afin de les engager ce et les faire devenir candidats. Sur ces aspects, le travail de sourceur se rapproche de celui de commercial.

Qu’est-ce qu’un bon profil ? Plutôt que le traditionnel “mouton à 5 pattes” très souvent invoqué, Alex et Laurent parlent de match Tinder. Non pas qu’il s’agisse de sélectionner au physique, pas le moins du monde. Il s’agit plutôt que l’entreprise et le candidat doivent se choisir avec toute conscience de leurs “bizarreries” respectives. Ainsi, le bon profil n’est pas le candidat idéal sur le papier, mais plutôt celui qui sera le plus compatible avec l’entreprise.

La dernière idée retenue est qu’il n’existe pas de formation de sourceurs. Ils se forment par eux-mêmes ou par d’autres une fois qu’ils travaillent. De plus, les sourceurs actifs sont souvent seuls, bien qu’il existe des évènements comme les #Tru. Pourquoi alors ne pas régler ces deux problèmes en mettant en place un modèle de compagnonnage, entrainant l’apprentissage et la collaboration entre sourceurs de niveaux d’expérience différents.

Puis, c’est une étude sur les sourceurs faite par InterbrandFR qui nous a été présentée. Je vous mets le lien du très bon récap sur le blog de Link Humans. Ensuite, c’est Nicolas qui nous a fait faire un petit quizz, le gagnant remportant 1 million d’euros ! Bon, on ne fait pas ça pour l’argent mais quand même. Je ne dévoile pas les questions ici, car il vous le refera peut être à un autre #Tru, mais sachez que j’étais mort à la deuxième question. Dommage, puisque j’ai eu tout bon après, le million n’étais pas si loin…

Enfin, c’est la Coupe de France de Recrutement qui a été remise à Katia BONFANTE et Loïc LENGRAND, bravo à eux :) Ils feront sûrement de grands sourceurs ;)

L’intro est terminée, place aux non-conférences ! :D

Mon favori : comment optimiser son vivier candidat ?

C’était la session que j’attendais le plus de la journée, et j’ai eu du bol car au tirage au sort avec Chloé, c’est moi qui ai gagné le droit d’y aller ! YAY

De quoi parle-t-on ? Certains parlent de candidats qui ont eu un contact avec l’entreprise, qui sont donc venus en entretien, par exemple, mais avec qui rien ne s’est concrétisé. Personnellement, je préfère la notion de vivier de “profils passifs” avec qui le recruteur/sourceur se doit de maintenir une relation afin de les transformer en candidats (actifs pour le coup) et de potentiellement les recruter.

Et si nous étions nombreux lors de cette session à avoir un vivier et à l’exploiter, c’était pour d’autres plus de l’ordre de l’ambition dans leur métier de recruteur. Se constituer un vivier, puis l’exploiter, le bichonner, l’alimenter de nouveau, bref l’entretenir et capitaliser dessus !

Dans la pratique animer son vivier peut avoir de nombreuses formes, tout dépend de sa cible. J’ai pour habitude d’avoir une relation individuelle et personnalisée avec chacun d’entre eux. D’autres recruteurs allaient plus loin ! Ils partagent du contenu intéressant leur vivier via les réseaux sociaux, font des newsletters trimestrielles à propos de l’entreprise, etc.

Outillés ou non, de nombreux sourceurs/recruteurs présents à cette discussion souhaitaient aller plus loin dans l’appropriation de leur vivier. Nous aurons surement l’occasion d’en rediscuter, tant c’est un sujet qui me parait crucial !

Le classique indémodable : les outils de sourcing

Le traditionnel slot organisé par Link Humans, et pour cause : c’est du concret ! Avoir des idées c’est bien, mais pouvoir les mettre en oeuvre c’est tout de même mieux. Et heureusement, certains ont le temps, l’imagination, l’énergie et le talent pour savoir utiliser et détourner des outils à leurs usages, par exemple Guillaume Alexandre a décortiqué un certain nombres d’outils pour nous.

Plutôt que de faire du name dropping puis du bashing d’outils, car oui ça arrive quand un outil vendu exceptionnel est décevant, décrivons les tendances d’outils explorés lors de ce #Tru.

Bien évidemment ce sont d’abord les outils de sourcing qui ressortent, vu que c’est le thème : tout le monde cherche la plateforme idéale pour aller débusquer du candidat. Mon avis : vous pouvez gratuitement et avec peu d’efforts exploiter de nombreux canaux différents pour trouver vos cibles, ne dépensez pas trop à ce sujet. L’équipe Link Humans en parle régulièrement sur son blog avec de nombreux hacks.

Enfin plutôt que des outils pour trouver les candidats, ce sont les sources où bases de données elles-mêmes dont nous avons discuté. Je n’en utilise pas personnellement, mais il semblait que certaines étaient mieux qualifiées que d’autres, plus pertinentes. Google étant suffisamment riche, paramétrable, gratuit, et permettant quelques tricks, j’avoue que je ne suis pas allé plus loin depuis.

La grande question : quelles évolutions de carrière pour le sourceur ?

Nous avons dit plus tôt que le sourceur ne sortait pas d’une école de sourceurs confirmés avec leur bâton, leur sac d’outils de sourcing et leur diplôme. Ils se débrouillent pour apprendre le métier et deviennent sourceurs !

La même question se pose sur l’après sourcing, que faire ? Vers où évoluer ? Le métier de sourceur ayant de multiples facettes, plus cette dimension auto apprenante, on peut espérer avoir un avenir radieux lorsque l’on commence en tant que sourceur, non ?

Non. Enfin, pas si facilement. Nous sommes aussi bien considérés que les développeurs informatique il y a 10 ans. Si si je vous assure, il y a 10 ans on pensait que 1 ligne de code valait n’importe quelle autre ligne de code et qu’il ne fallait donc pas trop s’embêter à trouver et maintenir un bon niveau de code. Un développeur valait donc autant qu’un autre, peu importe leurs capacités. La situation a bien changé, n’est-ce pas ?

Changeons là dans le même sens pour nous sourceurs ! Nous avons des compétences informatiques : une aisance d’adaptation à de nombreux types d’outils, une force de détournement des outils à notre usage et une forte appétence d’apprentissage des nouveaux usages. Certains voient donc le sourceur évoluer vers un métier technique, comme le développement… Mouais…

D’autres mettaient en avant le rapprochement avec l’aspect commercial du sourceur. Peut être serions nous finalement générateur de leads, peu importe qu’ils soient pour le recrutement ou le commercial finalement, non ? Cette approche me parait intéressante !

Enfin, le sourceur peut aussi évoluer vers d’autres métiers RH ou commerciaux, mais là je ne vous apprends rien. La question qui se pose alors est le lien entre l’activité de sourceur et cette nouvelle activité. À nous de savoir nous mettre en avant et d’échanger entre nous afin de faire évoluer au mieux nos carrières de sourceurs :)

After : un #Tru encore plus participatif pour nous

Après le dernier sujet, nous nous sommes retrouvés dans la cour de BNP pour échanger sur cette journée. Nicolas G. était particulièrement content de son quizz, et on le comprend (ne pas perdre 1 million d’euros ça fait toujours plaisir). Amélie avait appris plein de choses et a restitué ses découvertes à la communauté. Paul toujours souriant avait fait le plein de pratiques et d’échanges. Nous sommes repartis, Chloé et moi contents car nous avons tous deux été bien plus acteurs et intervenants que la fois précédente. Nous avons donc pu pleinement participer à la formule #Tru, hâte de la prochaine !

RDV demain pour le #TruSourcing debriefé par Chloé et pour ceux qui ont la chance d’y aller, on se retrouve la semaine prochaine à #RMSConf !

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Découvrez d’autres articles de Chloé Desault & Louis Laroche ici : https://medium.com/les-dessous-du-recrutement

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Product manager, ex-entrepreneur @Hiridium_app, @KinTribeHQ, blogger, tech addict & passionate gamer.