Madère, certainement pas pour la der des ders !
Cette île aura été particulièrement galère à atteindre, mais pour toutes les raisons qui suivent, il aurait été impensable de la rater (attention liste non exhaustive et/ou chronologique et/ou logique d’ailleurs) :
- son bolo do caco : si certains n’y voient qu’un pain au beurre et à l’ail, nous en ferons une religion
- son record mondial du nombre de tunnels au mètre carré, on a pas tranché si c’est bien ou pas, débrouillez vous !
- ses rues pavées, mosaïquées, décorées, lustrées si bien que t’as presque envie de faire des blagues sur le ménage et les portugais (LFLMNH) si c’était pas d’un goût douteux !
- la capacité des madérois à être aidants, souriants voir même gentils même après avoir plongé habillée dans la piscine de leur hôtel 4 étoiles après n’avoir pas bu de poncha avec modération.
- il est important de savoir qu’il nous aura été particulièrement compliqué de trouver modération en ces lieux
- nous y avons rencontré nos premiers invités Laurie et Virgile qu’on embrasse petit un et qu’on remercie, d’avoir subi notre trop plein d’envie de sociabilité ! L’anarchie vaincra ! ;)
- ses paysages incroyables qui varient de la jungle à la lune, en passant par les Highlands ou des crêtes abruptes, tout ça sur 801 m carré
- ses voisins marins qui nous proposerons un nombre calculable de fois, mais j’ai un peu la flemme, d’embarquer avec eux pour aller voir les cétacés
- ses autres voisins ponctuels qui, surplombants le bateau, jugent bon de nous regarder petit déjeuner, déjeuner, étendre notre linge, bricoler, danser en monokini, apéroter, dîner
- ses fruits de la passion
- ses piscines à l’eau de mer qui devaient certainement être d’une température agréable, mais on est un peu des chochottes
- ses panneaux routiers marrons « miradouro» qui débouchent toujours sur des paysages à couper le souffle, sauf une fois
- ses trous dans la coque qui disparaissent pour la modique somme de 500 balles
- sa faune discrète qui ne sera composée que d’un lièvre, d’un faisan et d’un chat, le tout, uniquement à 1800m d’altitude
- son bacalhau, son espada, ses poulpes et autres merveilles des profondeurs
- son deuxième record mondial de degré de pente qu’un téléférique peut remonter sans qu’on appelle ça un ascenseur
- parce qu’on y a laissé notre première boite de sardine sur les gros rochers du nouveau port
Voilà, on espère qu’on vous aura convaincu.e.s, si ce n’est pas le cas, jetez donc un œil là dessous et bisous !