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Un mois sans sucre le bilan

Lily Gros
Les Joyeux Audacieux
6 min readFeb 5, 2018

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Aujourd’hui, j’ai arrêté ma diète de sucre. 1 mois complet sans sucres raffinés. J’en profite pour partager avec vous une sorte de bilan, quelques choses qui m’ont étonnées et là où j’en suis après un mois.

1er effet kiss-cool (enfin kiwi-cool) : désintoxification du sucre 🍬

Les trois premières semaines n’étaient pas si compliquées que cela finalement. Comme je l’avais partagé dans mes articles précédents, j’avais déjà un mode de vie peu sucré, donc la nouvelle habitude n’a pas été très douloureuse.

Il faudra voir l’effet sur le moyen terme, mais aujourd’hui j’ai eu une sorte de révélation.

Aujourd’hui étant mon jour de reprise du sucre, je m’étais dit que j’allais bien en profiter, aimer ce renouveau et ce contact avec ce qui m’avait un peu manqué pendant un mois

Eh bien pas tellement que ça

Ma seule consommation de sucre ajouté aujourd’hui: une crêpe à la pâte à tartiner ce matin. Je m’étais levée avec cette idée anticipée du plaisir que cela me procurerait. En me disant que ça allait être génial. Et en fait cette crêpe n’était pas vraiment excellente. C’était bon, mais sans plus.

La crêpe au fromage frais était bien meilleure par contre.

Cet après-midi, j’ai préféré manger des raisins secs que le chocolat que j’adore. Et j’en suis venue à me dire que finalement, je n’ai pas tant que ça envie de manger du sucre.

Quand j’étais devenue végétarienne, j’avais vécu un processus très similaire. J’avais commencé par un mois, pour tester et pour voir ce que cela me ferait. Puis à la fin du premier mois, j’ai vu qu’en fait je pouvais très bien vivre sans manger de viande, adapter mon alimentation, et même avoir un mode d’alimentation plus sain (par contre, cela me prenait plus de temps, on est d’accord).

Eh bien là j’ai le même ressenti. Je pense que cela me fera plaisir de temps à autre de prendre un gâteau, de cuisiner un dessert sucré. Mais peut être moins qu’avant.

Histoire à suivre cependant…

2ème effet kiwi-cool : la perte de poids 📉

Dans un dernier article, je partageais que je n’avais pas vraiment eu de perte de poids les premières semaines du défi. Et, curieusement au bout de la 3ème semaine (ou 2ème semaine et demie), j’ai commencé à perdre du poids — à affiner ma taille, perdre un peu de ventre et de hanches. Je ne pense pas que ça soit uniquement lié à l’arrêt du sucre, mais que le fait d’avoir arrêté à ce moment là le pain blanc ait bien aidé.

Je commençais à me sentir ballonnée tous les matins, à manger de la baguette bien blanche et croustillante avec mon fromage / oeuf… Et me suis dit qu’il était temps de passer au pain complet.

Eh bien en un coup de cuillère à pot quelques kilos (aucune idée de combien) sont partis.

Je ne suis pas la seule à avoir eu cet effet dans le groupe, et pour le coup je n’en suis pas fâchée. Ce n’était pas un objectif en soi pour moi. Mais un effet secondaire bien sympathique.

Reste à voir si en reprenant un peu de sucre cet effet va s’estomper.

3ème effet kiwi-cool : la bonne humeur 😄

Ce mois a incontestablement été extrêmement joyeux pour moi. Joyeux, productif et motivant. J’ai abattu une quantité assez considérable de travail, commencé une nouvelle formation, continué à développer les Joyeux Audacieux et kiffé chaque instant.

Je ne sais toujours pas par contre si cela provient de l’arrêt du sucre ou non, mais en tout cas cet effet est très agréable.

Attention, je n’ai pas un caractère triste et suis par nature très enjouée. Mais là, un peu plus que d’habitude. Et plus encline aussi à passer du temps sur mes projets et à me donner pour ce que j’aime.

A voir si cette motivation va me rester !

4ème effet kiwi-cool : des économies 💰

J’ai découvert cet effet tout à la fin du mois. Eh oui, à force de ne pas prendre de petite douceur à droite à gauche, de zapper le chocolat chaud de la gare pour prendre le train, mon porte-monnaie s’est moins vidé.

Je ne saurai pas vous dire exactement combien d’économies j’ai fait, ça serait sûrement d’une dizaine d’euros par semaine je crois (au moins). Ce n’est pas très significatif, mais l’effet positif est là !

Mais est-ce que c’était vraiment zéro sucre ? 🍫

Pour être honnête, je pense que pendant le mois il y a eu des moments où j’ai mangé du sucre. Mais à mon insu.

Par exemple dans de la crème fraîche (présence du sucre découverte après coup), ou dans une pâte feuilletée.

Je me suis sentie déçue sur le coup. Par la complexité des emballages, le manque de clarté dans les ingrédients. Mais bon, j’ai continué mon repas, car je suis plus anti-gâchis que je ne suis anti-sucre.

Le facteur pour le sucre : le contexte social 👪

Dans le groupe du défi zéro sucres que nous avons formé, un challenge est très souvent revenu : celui de la “pression sociale”.

Les seuls contextes où nous pensions à craquer étaient ceux qui impliquaient de la famille, des amis, qui dégustaient de délicieuses choses sucrées devant nous et nous proposaient de se joindre à nous.

Le beignet au nutella que mes amis avaient posé au milieu de la table (merci Giphy)

Dans certains contextes, cela passe, mais dans des contextes familiaux, cela peut occasionner des craquages.

“Ça commence à être dur de refuser les chouquettes et les gâteaux qu’on me propose…en fait pour moi l’aspect le plus dur c’est le côté sociabilisant de partager de la nourriture” Parole d’une des participantes à l’expérience zéro sucre, vers la fin de la deuxième semaine

Je tiens quand même à souligner que dans le groupe zéro sucre, j’ai vu une résistance admirable. Même pour leurs anniversaires, Mathilde et Claudia ont maintenu le zéro sucre, en compensant par une présence accrue de pommes et de cannelle. Bravo à vous !

Et alors, tu continues le sucre ou pas ? 🍎

La fameuse question !

Eh bien, je pense que je vais recommencer à manger du sucre, par-ci par-là, mais avec plus de parcimonie.

Ce que ce défi d’un mois m’a appris était vraiment la possibilité de faire une autre alimentation, et que le plaisir gustatif n’était pas forcément lié à l’apport en sucre ajouté. Je suis par exemple devenue accro aux tartes aux pommes (pâte feuilletée + pommes et c’est tout) — qui ne contiennent aucun sucre mais m’apportent un plaisir immense.

Je pense que ce défi va également m’aider à mieux doser ce sucre. Est-ce que quand je veux manger ce cookie, je veux vraiment manger un cookie ou est-ce que je le fais parce que je suis fatiguée, énervée etc… ?

Je suis curieuse de voir si mes démons vont vite revenir ou si au contraire cette expérience sera un tournant dans mon équilibre alimentaire :)

Update : 3 jours après avoir repris le sucre, j’ai mangé une crêpe à la pâte à tartiner (qui n’était pas terrible), un chamallow (oui, juste un seul, pour voir ce que ça faisait — résultat : j’ai bien senti le sucre), un peu de pain perdu (pour éviter de perdre du pain qui se durçissait sympathiquement) saupoudré de sucre (résultat : j’étais énervée toute la matinée) et un carré de chocolat (délicieuuuuuuux). Et toujours, une quantité de pommes et de mandarines.

Et vous alors ? Ça vous tente de vous lancer dans le défi ?

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Lily Gros
Les Joyeux Audacieux

Creativity is seeing opportunities in problems. I write about my HAPPY challenges : social innovation, happiness and motivation.