DECONSTRUIRE POUR TRANSFORMER

Accélérer sa transition en restant industriel & agile

Boris Petrovitch Njegosh
les Transitions

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« Se réunir est un début ! Rester ensemble est un progrès ! Travailler ensemble est une réussite »

Dans le contexte de mutations et de transformation globale actuel, ces mots d’Henry Ford sont on ne peut plus pertinents. Mais, à l’ère de l’Economie Digitale, faut-il nécessairement repenser l’ensemble de son organisation ?

Atteindre un niveau d’agilité et de maturité digitale aujourd’hui nécessite, de la part d’une entité, une réelle capacité à savoir exploiter les ressources innovantes des nouveaux acteurs agiles du numérique et à les intégrer intelligemment en son sein. Gommer les frontières hiérarchiques ainsi que la porosité d’une organisation devient alors un passage obligatoire pour pouvoir prendre de la vitesse et réussir à se réinventer.

Et ce genre de modèle se retrouve à chaque échelle où, de plus en plus d’acteurs se retrouvent et se regroupent pour accélérer leur propre transition ! Designers, concepteurs, hackers, start-uppeurs ou développeurs. Ces nouveaux ensembles, souvent organiques, cumulent l’ensemble des expertises nécessaires à leur propre transformation créant ainsi des collectifs pluridisciplinaire capable de partager idées, savoirs et expériences autour d’un but collectif. Il n’y a pas donc pas de changement de fond sans bouleversements. Nos habitudes et nos modes d’organisations sont bien souvent les premiers remparts victimes de ces mutations.

Décentraliser le savoir et responsabiliser le réseau devient alors une option évidente à l’acquisition et à l’intégration de nouvelles compétences, processus souvent long, coûteux et incertains. Cet angle de vue nous permet alors d’apprécier pleinement le concept de « Team of teams » du Général Stan Mc Chrystal et la constitution de réseaux d’expertises indépendants et hybrides combinant l’agilité des startups aux moyens des grands groupes deviennent des vecteurs évident de changement extrêmement véloces, profonds et opérationnels.

« Plus qu’un transfert de compétences, il s’agit de réelles mutations, d’une sorte de néo-darwinisme organisationnel »

Dans ce « Far-West » numérique de plus en plus imprévisible, favoriser la flexibilité et la capacité de résilience des organisations devient, alors la meilleure manière de survivre aux nouveaux paradigmes. Apporter de l’agilité aux mégastructures, par le biais de collaborations étroites avec des « Teams » externes, expertes et indépendantes, nous permet d’imaginer que les groupes d’aujourd’hui puissent devenir les startups de demain. Finalement, qu’est-ce qu’une licorne, sinon qu’un cheval avec une corne ?

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