L’économie numérique nécessite de nouveaux ensembles de compétences

Traduction par Pascal Kotté + Google translator

La mesure dans laquelle ces compétences sont enseignées est très variables. Les nouvelles technologies pénètrent dans l’école, mais souvent d’une manière disjointe. Dans de nombreux environnements éducatifs, l’étudiant est un apprenant un peu passif, contraint par l’expertise de l’enseignant. Les leçons deviennent des exercices de «transfert de données». L’expert parle et l’apprenant s’efforce de saisir sa sagesse, avec peu de temps pour discuter du sujet et explorer des thèmes adjacents.

Cette éducation centrée sur l’enseignant écrase les capacités créatives innées de nos futurs travailleurs. Cela a bien fonctionné pour l’ère industrielle, où la conformité et la capacité de suivre les instructions étaient importantes. Cependant, dans un monde où la créativité est la clé pour ajouter de la valeur au-delà de ce qui peut être offert par un algorithme ou un robot, ce modèle endommage les perspectives d’emploi de nos futurs travailleurs.

Les étudiants s’attendent aujourd’hui à une meilleure expérience d’apprentissage, à un excellent contenu interactif (à l’intérieur et au-delà des murs de l’école) et à être entraînés à apprendre une compétence qu’ils devront maîtriser dans leur vie professionnelle.

Les nouvelles technologies ont le pouvoir d’aider véritablement les étudiants à acquérir une expérience plus riche de leur éducation et de le faire à moindre coût. Le modèle traditionnel axé sur l’enseignant est mis au défi. Est-ce toujours adapté à cette fin?

Point de vue Livre blanc de Pierre Mirlesse et Ade McCormack:

Ce livre blanc sur le point de vue explore le lien entre l’éducation et la technologie

Je suis 100% d’accord, l’école secondaire, en France comme en Suisse, tue la créativité! Je suis formateur FSEA, mais chez www.QuickLearn.ch, je tente de supprimer de notre vocabulaire :

  • Educateur (voici comment il faut penser),
  • Instructeur (voici comment procéder, sans Penser),
  • Enseignant (J’ai le savoir, tu es ignorant, voici ma pensée)

Nous sommes finalement des coachs en apprentissages numériques, et c’est bien plus enrichissant pour tout le monde. Mais il n’empêche, que nous sommes souvent obligé de transmettre notre savoir, et d’enseigner aussi, surtout quand nous sommes limités dans le temps ! Qui est de l’argent !

Je tente aussi des approches ‘classes inversées’, pour optimiser la durée des cours et pousser l’utilisation du eLearning et de l’auto-apprentissage. Mais cela est peu compatible avec le milieu des entreprises.

Et dans ma vision du futur, l’école va disparaître, au profit d’espaces d’apprentissages locaux et collectifs à multiples usages (coworking). Cet espace doit permettre aussi la validation des acquis par un mentor, humain ou numérique…

Are you www.BotReady.ch ?

--

--

Pascal Kotté
LesEnfantsDu.Net

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.