[Réservé aux Membres] Rencontre avec Anne-Flore Chapellier, cofondatrice de My Little Paris

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Published in
3 min readApr 20, 2020

Anne-Flore Chapellier est cofondatrice et directrice générale de My Little Paris. De la mise en place du confinement et l’organisation des équipes aux changements éditoriaux et commerciaux liés au modèle économique du groupe fondé en 2008, nous avons échangé sur les perspectives de rebond et les semaines à venir.

Comment se sont passées la mise en place du confinement et la gestion de la crise pour vos équipes ?

My Little Paris a beau être un groupe numérique, c’est compliqué pour nous de ne plus être dans nos bureaux. Car, avant d’être pratiques, nos bureaux sont surtout identitaires. Quand quelqu’un les visite, il comprend mieux ce qu’est My Littleet comment nous fonctionnons. Ils font partie intégrante de nos processus créatifs.Par exemple, nous avons un amphi qui peut accueillir toute l’équipe pour les rituels de veille et de formation — nous nous installons dans les gradins, au milieu des coussins, et nous apprenons ; dans la cuisine sous la verrière, au dernier étage de notre immeuble, nous organisons des petits-déjeuners avec des personnalités créatives extérieures qui nous raconte leur parcours. Ça va de l’écrivain Sylvain Tesson à la spationaute Claudie Haigneré. Nous avons aussi un « bistrot » avec les petites tables que l’on trouve habituellement en terrasse parisienne et qui là sont destinées à accueillir les réunions spontanées à deux ou les brainstorms improvisés à trois, comme une pièce-lit, avec vue sur le Sacré-Cœur, qui est l’endroit où personne ne peut être dérangé pendant qu’il y travaille ; etc.

Bref, nous avons aménagé nos bureaux pour en faire un cadre qui nous donne de la fluidité et des idées. Il faut que nous compensions énormément pour retrouver ça à distance.

Nous nous sommes organisés pour recréer de nouveaux rituels :on a des lives de cuisine sur notre compte Instagram interne mylittleteam ; on a lancé des groupes WhatsApp transverses pour créer des conversations régulières en dehors des équipes par métier ; on a renouvelé nos formats de brainstorms sur Zoom… Nous maintenons l’ébullition quotidienne, mais c’est beaucoup moins naturel à distance.

Nous n’avions pas attendu la décision de confinement pour prendre des mesures de télétravail appliquées à l’intégralité des équipes. Pour autant, c’est un choc quand on comprend que ça va durer, d’autant qu’il faut aussi gérer le stress inhérent à la période. Cela double la charge en termes de disponibilité et d’écoute pour les managers.

« Je pensais, en 12 ans d’entrepreneuriat dans les médias, avoir vécu déjà à peu près toutes les phases… c’était manquer d’imagination ! »

Quel angle éditorial privilégiez-vous pour vos lectrices et lecteurs ?
Nous nous adressons à cinq millions de femmes au quotidien, nous avons l’habitude d’être au plus près de leurs préoccupations. Donc nous avons tout revu pour continuer à être le plus juste possible. My Little Paris, normalement, c’est des adresses pour vivre le meilleur de Paris. D’habitude, si on fait bien notre travail, on s’attend à ce que nos…

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