[Réservé aux Membres] Rencontre avec Antoine Bayet, directeur numérique de l’Ina
Lancée il y a deux semaines, en plein confinement, la plateforme madelen compte assurer sa mission de service public avec ses propres moyens. Comment lancer un nouveau produit éditorial en cette période ? Comment s’adapter, comment communiquer ? Réponses avec Antoine Bayet, directeur numérique de l’Ina.
Il existait un autre service d’abonnement vidéo à l’Ina et madelen est le fruit d’un long travail de transformation digitale. Qu’est-ce qui vous a amené à créer madelen ?
Ce qui nous a amené à créer madelen, c’est Ina Premium, lancé en 2015. C’était par définition un SVOD. En réalité, il n’était pas conçu comme tel, c’était la partie payante du site internet de l’Ina. Il n’y avait pas une grande clarté de produit et pourtant, en quatre ans, il y a eu un nombre d’abonnés conséquent. Ina Premium, avec des moyens marketings limités, a obtenu 60 000 abonnés. Notre constat de départ pour madelen, c’est la présence d’une attente du public, puisque le service, sans être complètement abouti, attirait des abonnés. Mais nous observions aussi qu’il y avait un taux de désabonnement important et nous l’attribuions au fait que le produit n’était pas complètement poussé éditorialement.
Alors, madelen n’était pas une initiative de confinement, c’est un travail de longue d’haleine d’un an. Lorsque le confinement a été décrété, nous nous sommes dits que c’était le bon moment pour lancer le produit. C’est une mission de service public, permettre aux gens de se divertir et de se cultiver depuis chez eux, en période de confinement.
« Nous ciblons les mordus d’images »
Quels furent l’impact, les difficultés et les opportunités qui sont nées de la crise pour le lancement de madelen ?
Je peux dire que nous sommes très contents de ce qui s’est passé au lancement, nous sommes au-delà des espérances fixées.
Aurions-nous eu les mêmes résultats sans le confinement ? Impossible à dire. Mais pour nous, cela a été un défi de faire…
Pour lire la suite de l’interview dans la lettre des Membres :
Vous êtes déjà Membre du Tank media ? Retrouvez cette interview dans la lettre des Membres du 6 avril 2020.